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CEMAC : pour le président du Cian «le climat des affaires n’est plus au beau fixe en Afrique centrale»
Publié le mercredi 4 mars 2020  |  Gabon Media Time
Etienne
© Autre presse par DR
Etienne Giros, président délégué du Conseil français des investissements en Afrique (CIAN)
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Alors que la position des entreprises françaises continue de vaciller du fait notamment de l’omniprésence chinoise, malgré leur « présence historique » dans leurs anciennes colonies, le président délégué du Conseil français des investisseurs en Afrique (Cian) Etienne Giros a pour sa part joué la carte de la dégradation du climat des affaires. Dans une tribune publiée le 20 février 2020, ce dernier a ainsi déclaré que « le climat des affaires n’est plus au beau fixe en Afrique centrale (…) la région connaît des turbulences économiques et des incertitudes monétaires ».

C’est une tribune qui va faire jaser que ce soit du point de vue du fond ou de la forme. Dans un contexte où la France accuse depuis quelques années un retard croissant en termes de commerce avec ses anciennes colonies à l’image du Gabon où la Chine est de loin le principal client et fournisseur du pays, le président délégué du Conseil français des investisseurs en Afrique (Cian) Etienne Giros, s’est fendu de plusieurs commentaires dépeignant un tableau sombre de l’Afrique centrale.

En effet, soulignant que « le climat des affaires n’est plus au beau fixe en Afrique centrale (…) la région connaissant des turbulences économiques et des incertitudes monétaires », le dirigeant français a appelé les dirigeants d’Afrique centrale notamment ceux de la Communauté économique des l’Afrique centrale (Cemac). Visiblement nostalgiques de la toute puissance et du monopole économique français, dans cette partie de l’Afrique qui concentre 6 des anciennes colonies françaises, le dirigeant n’y est pas allé de main morte.

Si sa connaissance du milieu économico-financier africain est reconnue, Etienne Giros semble pourtant soigneusement éluder les remarques faites à l’endroit de la France. Car, bien que dégradée depuis la chute brutale des cours des matières premières en mi 2014, la situation en Afrique centrale n’est pas aussi alarmante que pourrait le prétendre l’homme d’affaires. En témoigne la récente reconstitution d’une partie des réserves de change.

Avec une diversification économique amorcée à travers une diversification des partenaires avec l’appui des bailleurs de fonds et de l’Empire du milieu notamment, les inquiétudes de celui qui est également président du Conseil européen des Affaires pour l’Afrique et la Méditerranée (EBCAM), semblent plus se porter sur les positions historiques du CIAN, de plus en plus menacées. Bien que le climat se soit dégradé suite aux nombreuses ruptures de contrats, la hausse de l’insécurité ou encore le harcèlement fiscal, plusieurs pays à l’image du Gabon restent relativement
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