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Activités génératrices de revenus : 10 millions de FCFA pour les femmes d’Oyem
Publié le lundi 2 mars 2020  |  Gabon Review
Estelle
© Autre presse par DR
Estelle Ondo, la ministre de la Famille, de la Décennie de la femme et de l’Egalité des chances, le 7 mars 2019, à Libreville
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Plusieurs femmes exerçant dans l’auto-emploi bénéficieront dans quelques jours d’une aide financière de la part d’Estelle Ondo, la députée du 2e arrondissement d’Oyem, qui promet une enveloppe de 10 millions de francs CFA domiciliée au sein de Finam, censée garantir les crédits contractés par ces femmes après de l’entreprise de microfinance. Vendredi 28 février, au nom de l’association « J’aime Oyem », l’élue a fait un premier versement de 5 millions de francs CFA, dont la redistribution sera faite prochainement.

Des mois après avoir été promis, un dépôt de garantie a été versé dans un compte à l’agence Finam d’Oyem, vendredi 28 février. L’initiative de l’association « J’aime Oyem », créée par Estelle Ondo, vise à soutenir les femmes de la commune pratiquant des activités génératrices de revenus (AGR), mais dont l’accès au soutien des banques a presque toujours été refusé.

Le montant de cette aide est de 10 millions de francs CFA, dont une première tranche de 5 millions a déjà été versée, mais non encore redistribuée. La 2e tranche devrait être versée dans 3 mois au plus, annonce la donatrice.

«Avec la Finam, nous avons signé une convention de partenariat qui nous engage à faire un dépôt de garantie en vue des prêts qui seront bientôt octroyés aux femmes. Cette garantie doit concrètement intervenir dans les cas de non-remboursement des prêts contractés par les bénéficiaires dans cet établissement de microcrédit», explique la députée indépendante du 2e arrondissement de la commune d’Oyem.

Tout en louant les efforts entrepris jusque-là par les «femmes courageuses» de sa ville d’origine, notamment dans le commerce des produits alimentaires sur les marchés de la commune, Estelle Ondo estime que celles-ci devraient pouvoir «vivre décemment» de leurs différentes activités. «Lorsque je me rends sur les marchés, je vois le travail acharné qu’elles font, mais je me rends aussi compte qu’elles rencontrent d’importantes difficultés à développer leurs activités ; ce qu’un crédit bancaire pourrait rendre possible. Or, il faut impérativement qu’elles puissent vivre décemment de leurs activités, que les revenus qu’elles en tirent puissent leur permettre de subvenir à leurs besoins ainsi qu’à ceux de leurs enfants et de se soigner», estime la présidente de l’association « J’aime Oyem ». Un coup de pouce qui fait battre le cœur d’Oyem.
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