Le gouvernement envisage la création d’une voie de dédoublement du Transgabonais. Cette option a été évoquée le 28 février, lors d’une séance de travail que le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, a eu avec le ministre en charge des Transports, Léon Armel Bonda Balonzi.
Face aux nombreux incidents et accidents survenus ces dernières semaines sur le Transgabonais, l’urgence d’une solution pour prévenir d’autres désagréments s’impose. Dans cette optique, le chef du gouvernement, Julien Nkoghe Bekale, et le ministre des Transports, Léon Armel Bonda Balonzi, ont planché, le 28 février, sur la création d’une voie de dédoublement. «Celle-ci permettra de seconder l’actuelle voie qui, vieillissante, n’arrive plus à faire face à la densité du trafic, causant ainsi des déraillements», a déclaré le ministre des Transports.
«Nous avons regardé la question du rail qui pose aujourd’hui problème. Il n’est pas un secret que de dire que le rail ne soutient plus la croissance». «Le rail a un certain âge» a précisé Léon Armel Bonda Balonzi.
«A terme, il faudrait déjà penser à doubler cette voie. Nous avons reçu du Premier ministre une instruction claire en ce sens. Ce modèle pourra être fait sous la forme d’un partenariat public-privé», a expliqué le ministre des Transports. Ce dernier a indiqué qu’un comité a été mis en place pour affiner les contours de ce projet et envisager des solutions idoines et pérennes.
Vieux de plus de quatre décennies, le chemin de fer gabonais, long de 669 km, ne répond plus aux défis de la densité du trafic. Certains de ses segments sont frappés d’obsolescence. En attendant que tout cela s’affine et se mette en place, le gouvernement s’est engagé à renforcer en capital humain et matériel les capacités de l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (ARTF). Cette séance de travail a eu lieu dans le cadre de l’évaluation du Plan des actions prioritaires du gouvernement (PAPG).