Arrivée dans la capitale gabonaise le 27 février en soirée, la délégation d’hommes d’affaires libanais s’active pour engranger le maximum de bénéfices au terme de leur présence à Libreville. Le 28 février, ils ont échangé avec le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et de l’Alimentation, Biendi Maganga Moussavou, et des Eaux et Forêts, Lee White, qui leur ont présenté les potentialités du pays dans ces deux secteurs.
La délégation d’investisseurs libanais arrivée à Libreville le 27 février, a entamé, le 28 février, sa prospection en vue de nouer des partenariats «fructueux» avec le Gabon dans le cadre d’une coopération bilatérale dynamique. Dans ce sens, les hommes d’affaires libanais ont échangé avec le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et de l’Alimentation, Biendi Maganga Moussavou et celui des Eaux et Forêts, Lee White.
Conduite par l’ambassadeur du Liban au Gabon, Aline Younes, ce groupe d’une vingtaine d’industriels du secteur agricole libanais, spécialisés, entre autres, dans la pèche, la production des jus de fruit concentrés, les produits forestiers non ligneux et la mise en place des laboratoires de certification de la qualité des produits agricoles, entend faire de bonnes affaires avec le Gabon. D’où l’intérêt du ministre de l’Agriculture et son collègue des Eaux et Forêts, Lee White. Ces derniers leur ont présenté les potentialités agricoles du Gabon dans ces deux secteurs.
Selon Biendi Maganga Moussavou, 5 millions d’hectares (ha) constituent des terres arables propices à l’agriculture et à l’élevage. De même, a-t-il ajouté, des 800 km de côtes que dispose le Gabon, 213 000 m2 sont consacrés à la pêche, tout comme le pays compte aussi près de 10 000 m2 des rivières et des lacs. Les hommes d’affaires libanais ont également été édifiés sur la stratégie d’affectation des terres du Gabon, orientée vers une gestion écoresponsable pour la préservation de la biodiversité.
«Il nous ont manifesté leur souhait de nous accompagner dans la structuration de certaines chaînes de valeur dans le secteur agricole. Ils ont manifesté un intérêt dans le développement des produits forestiers non ligneux», a déclaré le ministre de l’Agriculture. Pour lui, le Gabon est une terre d’opportunités et l’opportunité en plus d’intégrer la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca).
Le Gabon importe chaque année de produits alimentaires à hauteur de 300 milliards de francs CFA. Il veut limiter de moitié cette tendance à l’horizon 2023 en boostant le secteur agricole. Les partenaires techniques et financiers du Gabon, notamment la Banque mondiale (BM), la Banque africaine de développement (Bad) et le Fonds des Nations unies pour l’Alimentation (Fao), ont participé à cette séance de travail avec les hommes d’affaires libanais. Ils ont davantage manifesté leur volonté d’accompagner les potentiels investisseurs pour garantir la prise de risques.
Outre les rencontres avec les membres du gouvernement, les investisseurs libanais échangeront avec certains responsables de l’administration, visiteront la Zone économique spéciale de Nkok avant de faire le bilan de leur séjour avec le chef du gouvernement. Le tout devrait déboucher sur la signature de nombreux partenariats, voire contrats, dans les domaines de l’agriculture, des infrastructures, du tourisme et de l’industrie.