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Gabon : la libération de Pascal Oyougou assujettie aux «instructions du pouvoir» selon ses avocats
Publié le dimanche 1 mars 2020  |  gabonmedias
Pascal
© Gabon Review par DR
Pascal Oyougou, porte-parole de circonstance du Rassemblement Héritage & Modernité
20 septembre 2016 à Libreville.
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C’est au cours d’une conférence de presse qu’ils ont animée ce vendredi 28 février 2020 que les avocats du secrétaire général adjoint du Rassemblement héritage et modernité (RHM) aujourd’hui Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), Pascal Oyougou ont tenu à dénoncer une énième fois la détention illégale de ce dernier. Une situation pour le moins incompréhensible « l’instruction judiciaire ouverte le 12 septembre 2017 est à ce jour clôturée ». Au cours de cet échange avec la presse nationale et internationale, qui s’est déroulé en présence du président du RPM Alexandre Barro Chambrier, les avocats de ce leader de la Coalition pour la nouvelle République a son longuement revenu sur la detention devenue illégale de leur client. En effet, alors que la loi prévoit qu’une détention préventive ne peut excéder un an pour les infractions criminelles, Pascal Oyougou est toujours retenu à la prison centrale de Libreville. Une situation que Me Iga Iga a qualifiée de « séquestration » sans manquer de dénoncer la posture du juge d’instruction et des procureurs généraux qui ne veulent pas se soumettre à l’autorité de la loi. « Nous avons saisi la chambre d’accusation de la Cour d’Appel et le procureur général près la Cour judiciaire de Libreville qui malgré le rappel incessant restent silencieux, au motif qu’ils attendent les instructions du pouvoir pour appliquer la loi alors même que celle-ci prévoit la mise en liberté d’office de Pascal Oyougou », a-t-il révélé.

Une bien curieuse position qui selon l’avocat démontre que la détention est purement politique. Une idée qu’a partagée son confrère Me Jean-Rémy Bantsantsa qui assure avoir saisi par lettre datée du 10 janvier 2020 la ministre de la Justice Erlyne Antonella Ndembet Damas pour mettre fin à cette violation flagrante de la loi. Il a par la suite assuré que toutes les voies de droit ont été épuisées pour libérer leur client qui n’a jamais été jugé, parce que le dossier serait vide.

Intervenant lors de cette rencontre le président du RPM Alexandre Barro Chambrier a lui aussi dénoncé la détention arbitraire de son secrétaire général adjoint. Il a d’ailleurs relevé que les tracasseries subies par ce dernier sont la preuve de la « dégradation de la situation des droits de l’Homme dans notre pays, malgré les dénégations du pouvoir ».
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