L'état des lieux et l'analyse des enjeux liés au Code du travail, ainsi que les perspectives induites ont fait l'objet des réflexions des conseillers membres.
Il y a près d'une semaine, les travaux de la première session ordinaire du Conseil économique, social et environnemental (CESE) ont été ouverts. Depuis lors, les conseillers membres de cette institution dirigée par René Ndemezo'Obiang se penchent sur un certain nombre de sous-thèmes, le thème central étant l'examen du projet du Code du Travail.
Les différentes commissions mises en place à cet effet, réfléchissent sur trois points : l'état des lieux ; l'analyse des enjeux liés au Code du travail ; et les perspectives induites. Sur le premier point, la commission y relative fait un tour d'horizon sur les plans économique, financier, social, politique, environnemental et les normes internationales. S'agissant des enjeux liés au Code du travail, il est question de se pencher sur les aspects transversaux des différents plans. La flexibilité, l'employabilité, la sécurité de l'emploi et l'attractivité qui constituent les points clés des perspectives. Il apparaît clairement, qu'au terme de ces travaux qui devront s'achever le 12 mars prochain, les recommandations vont être formulées.
Par ailleurs, il importe de relever que les réflexions menées actuellement par le CESE sur le Code du travail en République gabonaise se font en marge des conclusions issues des assises entre le gouvernement et les partenaires sociaux (patronat et syndicats). Tout comme, les conseillers membres travaillent en attendant les propositions du Bureau international du travail (BIT), institution à laquelle le projet du Code du travail gabonais a été soumis.