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Droits de l’homme : TropCtrop sollicite la pression de Macron sur Ali Bongo
Publié le samedi 29 fevrier 2020  |  Gabon Review
Conférence
© AFP par LUDOVIC MARIN
Conférence de presse du Président Français Emmanuel Macron à la résidence de l`ambassadeur de France en marge du 5ème sommet UA-UE
Mercredi 29 novembre 2017. Conférence de presse à la résidence de l`ambassadeur de France en marge du 5ème sommet Union africaine - Union européenne (UA-UE) à Abidjan
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Après son échange, le 22 février au Salon de l’Agriculture de Paris avec l’activiste camerounais, Abdoulaye Thiam dit Calibri Calibro, le président français a été interpellé, le 27 février, par l’association de défense des droits de l’homme, TropCtrop. Celle-ci lui demande une pression téléphonique sur le régime d’Ali Bongo, en vue de la libération immédiate de tous les prisonniers politique

Interpellé, sur la question des droits de l’homme au Cameroun par un activiste camerounais, le 22 février dernier au Salon international de l’Agriculture de Paris, Emmanuel Macron a promis de mettre la «pression» à son homologue camerounais, Paul Biya. Il a assuré qu’il l’avait déjà fait pour la libération de l’opposant Maurice Kamto. Au rebond et dans la même veine, l’association TropCtrop a demandé, à son tour, le 27 février, au chef de l’exécutif français de faire également pression sur le président gabonais, Ali Bongo, pour notamment obtenir «la libération immédiate de tous les prisonniers politiques».

Au Salon international de l’Agriculture de Paris, alors qu’il était interpellé par l’activiste camerounais, Abdoulaye Thiam dit Calibri Calibro, Emmanuel Macron a qualifié le massacre de 23 personnes, dans le Nord-ouest du Cameroun, de «violations des droits de l’homme intolérables». Mieux, il a ajouté : «Je vais appeler la semaine prochaine le président Paul Biya et on mettra le maximum de pression pour que la situation cesse […] Il y a des violations des droits de l’homme au Cameroun qui sont intolérables, je fais le maximum».

Pour TropCtrop, si Macron a pu intervenir au Cameroun, il le peut également au Gabon. Lui rappelant que ses interlocuteurs doivent être, avant tout, la société civile, l’association de défense des droits de l’homme assure attendre du président français un «coup de fil aux autorités gabonaises dont Sylvia et Nourredine Bongo pour qu’ils libèrent Bertrand Zibi Abéghé, Pascal Oyougou, Privat Ngomo, Kelly Ondo Obiang, Ballack Obame, Patrice Oyabi, Armel Mouendou Mbina, Karl Mihindou et tous les autres prisonniers politiques et d’opinion».

«Les Gabonais qui ont suivi attentivement votre intervention, attendent que vous passiez également un coup de fil à Madame Marie-Madeleine Mborantsuo, pierre angulaire du clan Bongo, et plus ancienne présidente d’une Cour Constitutionnelle en activité en Afrique francophone», écrit la présidente de TropCtrop, Anouchka Aubeizaut. Selon l’association, les Gabonais «n’imaginent pas que vous [Emmanuel Macron – ndlr] puissiez traiter des problématiques des droits humains au Cameroun, et pas au Gabon voisin».

Nombreux attendent donc la réaction du chef de l’Etat français. Assurément, il saura, comme il sait si bien le faire, apporter une réponse appropriée aux membres de cette association de promotion des droits de l’homme.
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