Jean-Boniface Assélé, président fondateur du Centre des libéraux réformateurs (CLR), a récemment adressé une Note à charge à la deuxième personnalité dudit parti, Nicole Assélé. Cette dernière a été portée au directoire du CLR lors de son premier congrès extraordinaire, le 14 février 2019. Une initiative qui, aux yeux de certains, a valeur de "rappel à l'ordre".
Depuis plusieurs semaines, il y a une situation plutôt inhabituelle au sein des instances dirigeantes du Centre des libéraux réformateurs (CLR), une formation politique membre de la majorité républicaine et sociale pour l'émergence qui soutient la politique du président Ali Bongo Ondimba. D'aucuns parlent de "crise larvée". D'autres de "malaise". Il y en a également qui pensent à une extrapolation de ce qu'ils considèrent comme un "malentendu" entre le président fondateur du parti, Jean-Boniface Assélé et son délégué général, Nicole Assélé.
Tout part d'une Note datant du 22 février dernier, parvenue à notre rédaction. Le président du CLR y porte un ensemble de griefs à l'endroit du délégué général, à qui il reproche plusieurs initiatives. Déjà l'objet dudit document en dit long : " Mise à mal de l'unité et de l'intégrité du parti".
Jean-Boniface Assélé dit constater, " pour le déplorer, la persistance des méthodes de management et de gestion du parti qui mettent à mal l'unité et l'intégrité du parti". Le général à la retraite rappelle une Note restée sans suite, dans laquelle il instruisait la deuxième personnalité du CLR de lui faire parvenir un certain nombre de documents, en tête desquels les statuts et le règlement intérieur corrigés de leurs insuffisances, afin de préparer la réunion du Conseil politique.