Le forum national de sensibilisation et d’information sur la zone de libre échange continentale africaine (ZLECAF), s’est ouvert ce 26 février à Libreville au Gabon. Un forum qui a pour objectif de sensibiliser les parties prenantes à la mise en œuvre de l’accord ZLECAF et fournir aux représentants des diverses agences gouvernementales, du secteur privé, de la société civile et du monde académique des informations sur ladite zone.
C’est à l’occasion de la 10e Conférence extraordinaire des chefs d’Etats et gouvernements de l’Union africaine (UA), en mars 2018 à Kigali (Rwanda) que s’est créée la zone de libres échanges continentale africaine (ZLECAF). Près de 52 pays des Etats membres de l’UA sont signataires de l’accord ZLECAF.
Pour promouvoir cette plateforme de libres échanges, un forum, axé sur la sensibilisation via des campagnes publicitaires, incluant des interventions télévisées et radiodiffusées national, s’est ouvert ce 26 février à Libreville au Gabon.
Au cours des travaux d’ouvertures, les nations unies par la voix de son représentant Helder Mouteia, en lieu et place de Stephen Jackson, a indiqué que c’est dans un contexte impératif de la transformation structurelle des économies africaines que s’inscrit la ZLECAF, qui constitue un marché potentiel de plus d’un milliard de consommateurs, et que ce marché sera ouvert à toute les économies africaines, quelle que soit leur taille et offrira une opportunité unique à chaque pays de produire et de vendre à une très grande échelle.
Honoré d’être choisis parmi les pays signataires de l’accord, le ministre gabonais du Commerce Hugues Mbadinga, en ouvrant les assises de cet atelier, a rappelé aux participants que le gouvernement gabonais qui suit cette question avec une attention particulière attend de ces travaux des recommandations sur les voies et moyens à mettre en œuvre, pour faire de la ZLECAF un projet porteur de changement concret, inclusif et durable pour le Gabon en terme d’industrialisation, diversification économique et création d’emplois.
La ZLECAF se propose d’être une opportunité pour le Gabon, de sortir des exportations et des importations plus ou moins très couteuses, pour lutter efficacement contre la pauvreté.