C'est l'objectif premier que s'est fixé le Centre des libéraux réformateurs (CLR) après avoir reconnu que son déclin est causé par son manque ''d'actions fortes, de mobilisation, d'ambition et d'implantation renouvelée''.
Le Centre des libéraux réformateurs (CLR) a reconnu sa chute pour avoir fait preuve de ''paresse''. Aussi le parti de Jean-Boniface Assélé entend-il se réveiller. Et pour cela, le délégué général adjoint 1 (DGA1) en charge de l'implantation et des stratégies électorales, Alexandre Désiré Tapoyo, estime que cette reprise en main passe inéluctablement par l'appropriation de Libreville.
Vendredi dernier, lors de l'installation des bureaux de l'Estuaire et de Libreville, l'ancien ministre des droits de l'Homme a été clair avec ses ''camarades''. Et l'objectif a été bien défini. Il s'agit donc de ''conquérir dans l'absolu la mairie de Libreville et les 6 arrondissements''. A ce sujet, M. Tapoyo a martelé : ''Le prochain maire de Libreville doit être célériste''. Aussi, les nouveaux promus et tout le parti avec devront, pour réussir dans leur quête, ''conquérir relativement tous les autres conseils locaux de l'Estuaire, être présents dans tous les bureaux des autres conseils municipaux d'arrondissements et départementaux ; enfin, obtenir au moins 30% des élus nationaux''.