Que retenir du dernier Conseil exécutif du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), tenu jeudi dernier sous la présidence du leader de cette formation politique de l’opposition, Alexandre Barro Chambrier ?
Pour le porte-parole du RPM, Alain-Michel Mombo, il s’est agi de procéder essentiellement à un large échange de vues sur l’actualité nationale. En revenant notamment sur la récente déclaration du président du groupe parlementaire du Parti démocratique gabonais (PDG) à l’Assemblée nationale. "Un événement inédit dans les annales politiques de notre pays. Car les députés du PDG expriment publiquement leur opposition à toute velléité de changement de Premier ministre dont le choix relève pourtant de la compétence exclusive du président de la République", a dénoncé Alain-Michel Mombo.
De même, le Conseil exécutif du RPM a exprimé sa "préoccupation face à la nouvelle dégradation de la situation des droits de l’Homme dans notre pays". Non sans avoir déploré "la résurgence du phénomène de coupures d’eau dans de nombreux quartiers de Libreville et à l’intérieur du pays, alors que le gouvernement avait annoncé que la fourniture d’eau constituait une des priorités de son action à court et moyen termes".
Sur un tout autre plan, la mise sur pied de l’institut d’études et de formation politiques, censé former les militantes et militants du RPM, a été adoptée.