C’est ce qu’indique l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique dans son dernier numéro en kiosque aujourd’hui.
Élu jeudi dernier à Libreville président de la Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines (FANAF) lors de la 44ème assemblée générale de cette institution, le Gabonais César Ekomie Afène, ancien président-directeur général de NSIA Assurance Vie Gabon devenu depuis administrateur du Groupe NSIA, avait bénéficié du retrait de dernière minute du directeur de Saham assurances Cameroun et président de l’association des sociétés d’assurance du Cameroun, Théophile Gérard Moulong.
Selon Jeune Afrique, aucun argument ne pouvant convaincre ce dernier de se retirer de la course face à son concurrent pourtant soutenu par la quasi-totalité des grands groupes continentaux, les grands moyens auraient été employés.
Le ministre gabonais des Affaires étrangères, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a convoqué l’ambassadrice du Cameroun, Edith Félicie Noëlle Ondoua Ateba, qui lui a confirmé que son pays a toujours soutenu la candidature de Ekomie Afène, allant même jusqu’à refuser de prêter les locaux de l’ambassade à l’occasion du dîner de campagne de Moulong.
Il aura fallu, selon l’hebdomadaire panafricain, l’intervention de Moulay Hafid Elalamy, le fondateur du groupe Saham, pour que le candidat camerounais se retire sous peine de licenciement, Moulong étant le directeur de Saham assurances au Cameroun. Un argument qui a fini, semble-t-il, par convaincre l’intéressé, celui-ci s’étant désisté quelques minutes avant le vote appelant ses partisans à porter massivement leurs suffrages sur son rival du jour.