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Finance : Après avoir fusionné avec le DSX en 2019, la BVMAC enregistre ses toutes premières cotations
Publié le dimanche 23 fevrier 2020  |  LaLibreville.com
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© Gabon Review par Griffin Ondo Nzuey
Pour Jean-Marie Ogandaga, ministre de l’Economie, le Gabon est un des meilleurs partenaires de la Banque mondiale en Afrique centrale.
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Vendredi 21 février à Douala au Cameroun, la Bourse des valeurs mobilières d’Afrique centrale (BVMAC) a procédé à la cotation officielle de deux opérations de marché, dont l’emprunt obligatoire émis par le Gabon en 2019 dénommé EOG 6,25 % NET 2019-2024.

Le moment est historique. Il s’agit de la toute première cotation officielle de la BVMAC depuis son installation à Douala, consécutivement à la décision des chefs d’Etat de la CEMAC d’unifier le marché financier régional via la fusion en juillet 2019 entre la BVMAC (autrefois à Libreville, depuis transférée à Douala) et le DSX (Douala Stock Exchange).

Au titre des opérations de marché, le Conseil d’administration de la BVMAC, qui est présidé par Henri-Claude Oyima, par ailleurs PDG du groupe BGFIBank, a autorisé l’admission à la cote permanente des obligations de l’Etat du Gabon dénommées « EOG 6,25 % net 2019-2024 » et des obligations de la société SAFACAM dénommées « SAF1 6 % HT 2019-2022 ». La première cotation de ces deux valeurs mobilières est prévue le vendredi 21 février 2020 à Douala, précise le communiqué de l’institution.

Le ministre gabonais des Finances a aussitôt salué cet événement. « La mise à la côte de cet emprunt obligataire constitue une étape majeure aussi bien pour la gestion du portefeuille de chaque souscripteur que pour de prochaines opérations financières. En effet, la BVMAC dans sa nouvelle configuration, constitue le moyen optimal pour chaque détenteur de nos titres de pouvoir dénouer sa position à tout moment et aux meilleures conditions possibles », s’est réjoui Jean-Marie Ogandaga.

Du point de vue des observateurs, la mise en place d’une bourse unifiée, puis des premières cotations sont des étapes importantes en vue d’une intégration économique plus forte dans la zone CEMAC qui, de ce point de vue, accuse un certain retard par rapport aux autres sous-région du continent.
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