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Disparition du petit Rinaldi au Gabon : « L’enquête se poursuit et se poursuivra jusqu’à ce qu’elle aboutisse » (procureur d’Oyem)
Publié le samedi 22 fevrier 2020  |  LaLibreville.com
Gabon
© Autre presse par D. R.
Gabon : Enquête ouverte à Oyem et dans tout le pays suite à la disparition du petit Rinaldi, 3 ans
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Rodrigue Ondo Mfoumou a réagi à la récente sortie de la famille du garçonnet de trois ans, disparu début janvier à une dizaine de kilomètres de Bitam, qui accusait la justice et les enquêteurs de négligence. Il assure que la justice gabonaise est déterminée à mener l’enquête jusqu’à son terme dans cette affaire qui a ému l’opinion publique et qui n’est pas sans rapport avec les dramatiques événements qui ont secoué la capitale, Libreville, le 24 janvier dernier.

« Aucune négligence n’est admise, l’enquête se poursuit et se poursuivra jusqu’à ce qu’elle aboutisse », a indiqué le procureur d’Oyem.

Insistant, sur la diligence des autorités dans cette affaire, le magistrat a insisté sur le fait qu’ « aucune information n’est négligée et malgré le fait que le dossier soit désormais entre les mains du juge d’Instruction qui instruit cette affaire, le Parquet de la République et les OPJ sont toujours à pieds d’œuvre pour aboutir à des résultats satisfaisants ».

A ce stade, une seule personne, Arsène Lewis Bekui Ebang, a été placée en détention préventive, a précisé le magistrat, ajoutant que les autres personnes gardées à vue ont depuis toutes été relâchées.

L’intervention du procureur d’Oyem intervient quelques jours après les propos de la famille du petit Rinaldi. Le 12 février, soit un mois jour pour jour après la disparition du garçonnet, le porte-parole de la famille, Ulrich Eyi Ndong, avait fait part de ses doutes quant à l’implication de la justice dans cette affaire, allant jusqu’à soupçonner le Parquet d’offrir « une sorte de protection » et donc d’impunité au principal accusé.

Au-delà de l’impatience légitime de la famille du petit Rinaldi, sa disparition, qui a ému l’opinion publique, a également fait l’objet d’une tentative d’instrumentalisation de la part de personnalités politiques et d’activistes, voulant y voir la preuve de « l’incapacité de l’Etat gabonais » à assurer la sécurité et rendre la justice. Un bien mauvais procès car nul pays, que ce soit en Afrique en Europe ou ailleurs, n’échappe à ce genre de tragédie.

Plus grave, l’affaire de la disparition du petit Rinaldi avait abouti, en raison de l’extrapolation dont elle a fait l’objet sur les réseaux sociaux, à nourrir la psychose sur une prétendue vague d’enlèvements d’enfants dans le pays. Une rumeur qui, le 24 janvier dernier à Libreville, avait pris une tournure dramatique, avec la mort de deux innocents, lynchés par une foule résolue à exercer une forme de « justice » populaire, en réalité un mélange d’arbitraire et de barbarie.
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