La Direction générale des travaux topographiques et du cadastre est en quête d'outils lui permettant un meilleur fonctionnement. Tout semble manquer dans cet établissement dont les missions les plus connues sont, entre autres, de reconnaître l'usage des terrains et de les délimiter, en vue de leur détachement du domaine public, et de leur appropriation par une personne privée.
Cela suppose une série d'interventions successives du service du Cadastre, plusieurs déplacements sur chaque parcelle et un important travail administratif à abattre.
Lors du passage du ministre de l'Habitat, Léon Armel Bounda Balonzi, au siège de cette administration sis aux Trois-Quartiers à Libreville, les agents ont fait part des difficultés qu'ils éprouvent à accomplir leurs tâches. " Nous n'avons pas d'outils informatiques. Nous sommes encore au système des cahiers. On utilise de grands registres. S'il y a une recherche à faire, on le fait manuellement…", a indiqué un agent, qui souhaite que son administration soit arrimée, comme d'autres, à la digitalisation.
Pis, les différents services sont toujours dépourvus de véhicules de fonction. Plusieurs bureaux sont sans air conditionné et manquent de toilettes.
La direction du Cadastre comprend, entre autres, l'École nationale du cadastre et des sciences géographiques (ENCSG). Établissement qui a pour mission de former les personnels techniques des secteurs public, parapublic et privé, dans les domaines du cadastre, de la topographie, de la cartographie et des sciences géographiques en général.