Une fillette d’à peine 8 ans répondant au nom de Mouenylary Mackaya Mackaya, aurait trouvée la mort à la suite d’un rituel officié le 23 décembre 2019 dans un temple sis à Awendjé dans le 4ème arrondissement de Libreville. Selon une source proche de la famille, bien que le rapport d’autopsie prouve que la fillette a été étranglée, le tribunal de Libreville peine à faire avancer le dossier. Le mis en cause, selon les proches de la victime court toujours.
Tout serait parti de la rupture d’une relation entre une jeune étudiante et son copain. La jeune femme qui s’est confiée à Gabon Media Time sans requérir l’anonymat aurait se serait lassée de l’emprise de son beau-père sur son partenaire et sur leur couple. Selon elle, sont peau-père exigerait à son fils de convertir ses concubines aux rituels pratiqués dans son temple. Par la suite, le jeune homme se mariera à une marocaine choisie par ses parents. Informée de la situation, la jeune étudiante aurait dans une posture conciliation sollicité de son ancien partenaire qu’il lui remette leur enfant.
Le père aurait accepté la proposition de son ancienne compagne. Mais ses parents s’y seraient farouchement opposés arguant que leur petite-fille Mouenylary Mackaya Mackaya serait déjà scolarisée à Bambino Village d’Awendjé non loin dudit temple. Ses tentatives de récupérer sa fille n’aboutissent jamais plus qu’elle trouvera la mort quelques jours avant la fin de l’année 2019.
En effet, lors d’une cérémonie dite de purification officiée dans la nuit du 23 décembre aux environs de 4 heures, par son grand-père paternel, la fillette de 8 ans aurait eu un malaise. Selon sa mère, ce drame serait « survenu au cours du rituel qui aurait mal tourné ». Des informations que la rédaction n’a pas pu confrontées à celle des personnes accusées.
Cependant, poursuit la mère dans son récit, sa fille n’aurait pas « supporté la teneur des produits utilisés lors du rite » et aurait « agonisé avant que ses soeurs et frères spirituels ne la conduisent à la polyclinique El Rapha où elle rendra l’âme peu de temps après y avoir été internée ». Ses géniteurs n’auraient été informés que quelques temps après le drame.
Malgré la fourniture d’un rapport d’autopsie délivré par un médecin géliste du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) dont Gabon Media Time a reçu copie, qui fait état de mort par strangulation à la main. Une preuve matérielle qui devrait amener les autorités judiciaire à entendre toutes les personnes impliquées dans ce dossier pour que la mère qui se pose des questions obtiennent les réponses sur la mort prématurée de sa fille.