Le Parti démocratique gabonais (PDG) a marqué dans une déclaration mercredi sa solidarité à la majorité PDG à l’assemblée nationale et son soutien total à la politique du président de la République Ali Bongo Ondimba.
Il s’agit pour le parti au pouvoir d’apporter sa part de vérité suite aux nombreuses interprétations et commentaires qu’a suscité la dernière communication du Groupe parlementaire PDG à l’Assemblée nationale. La communication lue par son président, le député Martin Mabiala met en avant le soutien des parlementaires aux premier ministre face aux nombreux appels à la démission du gouvernement relayés à travers les réseaux-sociaux.
« Le Parti démocratique gabonais et avec lui ses parlementaires, font du respect scrupuleux de la Constitution de la république gabonaise leur leitmotiv permanent (…). De même, le PDG, parti au pouvoir, et avec lui ses parlementaires, conscients que le président de la République détermine en concertation avec le gouvernement la politique de la Nation ; que cette politique déclinée dans la Déclaration de la Politique générale du premier ministre chef du gouvernement a été récemment présenté à l’Assemblée nationale où elle a reçu le vote majoritaire des Députés menés par le Groupe parlementaire PDG ne devrait pas avoir l’écho interprétatif actuel dans une partie de l’opinion », a déclaré Michel Philippe Nze, en charge de la riposte au sein du PDG.
Comme pour faire œuvre de pédagogie, le parti au pouvoir a rappelé les dispositions légales qui peuvent conduire à la dissolution d’un gouvernement, notamment le président de la République nomme le premier ministre et met fin à ses fonctions de sa propre initiative ; la présentation par le premier ministre de la démission du gouvernement ; à la suite du vote de défiance ; ou à l’adoption d’une motion de censure par l’Assemblée nationale.
Aussi, « le soutien d’un Groupe parlementaires majoritaire à une Politique générale déterminée par le président de la République, en concertation avec le premier ministre chef du gouvernement, tous issus du même parti politique, ne déroge pas aux règles démocratiques et de brouille nullement la prérogative exclusive réservée au président de la République à mettre fin aux fonctions d’un premier ministre ou d’un autre membre du gouvernement. »