Bertrand Zibi Abeghe a comparu ce lundi 17 février devant la Cour d’appel de Libreville pour détention illégale d’armes à feu et manifestation contre l’autorité de l’État.
En première instance, l’ancien député de Bolossoville, placé en détention en septembre 2016, avait saisi la Cour d’appel suite à sa condamnation à une peine de 6 ans de prison assortie d’une amende de 400 000 francs CFA prononcée contre lui, le 23 juillet 2019 par le tribunal correctionnel.
Mais avant l’ouverture des débats au fond, la défense de Bertrand Zibi, constituée de Maitres Henri-Charles Gey, Jean Paul Moumbembe, Cédric Maguisset et Moudibangoyi, a formulé une demande de mise en liberté provisoire de leur client en vertu de l’article 400 alinéa 3 du Code de procédure qui fait obligation à la Cour d’appel de statuer dans un délai de deux mois, à compter de la déclaration d’appel sur le dossier d’un détenu dont la peine a été prononcée. Une requête à laquelle le ministère public a opposé une fin de non-recevoir estimant que la mise en liberté de Bertrand Zibi Abeghe constituerait un danger à l’ordre public.
À la suite des plaidoiries des deux parties, la Cour d’appel a mis l’affaire en délibéré au 24 février. Le prévenu sera donc rapidement fixé sur son sort.