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Violences populaires du 24 janvier 2020 : 210 personnes déférées
Publié le lundi 17 fevrier 2020  |  Gabon Review
André
© Autre presse par DR
André Patrick Roponat, procureur de la République près le Tribunal de première instance
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Suivant l’annonce faite, au lendemain des violences relatives aux rumeurs d’enlèvements d’enfants dans le pays, de rendre régulièrement compte des procédures judiciaires engagées, le Procureur de la République près le Tribunal de première instance de Libreville, André Patrick Raponat, a fait un nouveau bilan, le 14 février. A ce jour, 210 personnes ont été déférées.

Le Procureur André Patrick Raponat a produit, le 14 février, un nouveau bilan, le troisième depuis la souvenue des événements du 24 janvier relatifs aux rumeurs de kidnappings d’enfants dans le pays. Un événement sans précédent ayant entrainé la mort de deux personnes.

Faisant son nouveau bilan, le procureur de la République a déclaré que «le parquet de la République a enregistré, à ce jour le déferrement de 210 personnes». André Patrick Raponat a précisé que «128 personnes ont été mises hors de cause, 10 ont été placées sous mandat de dépôt par le ministère public pour diffusion de nouvelles fausses, attroupement armé ayant troublé l’ordre public, outrage à agent, diffamation, participation à la propagande de fausses nouvelles et incitation à la désobéissance civile».

Il a également relevé que «27 personnes ont vu leur procédure être mise en instance pour poursuite des enquêtes, tandis que 44 ont été placées sous mandat de dépôt par les juges d’instruction pour meurtre, tentative de meurtre, destruction et dégradation volontaire de biens mobiliers et immobiliers appartenant à autrui et omission de porter secours».

Enfin, a-t-il déclaré «10 Personnes ont comparu devant le Tribunal correctionnel et 5 ont été condamnées, tandis que 5 autres ont bénéficié de relaxe». A la suite de la vague de violences survenue le 24 janvier dernier, du fait des rumeurs de supposés enlèvements des enfants à Libreville, propagées par les réseaux sociaux, une vague de justice populaire a sévit dans la ville. Deux personnes en ont perdu la vie et d’autres ont passé de nombreux jours dans des structures sanitaires à cause des blessures qui leur avaient été infligées par la foule.
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