ean-Jacques Igambas vient de démissionner du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS). L’ancien membre du Bureau national et conseiller du président Séraphin Ndaot Rembogo motive sa décision par une méfiance accrue à son égard. Il serait systématiquement écarté des réunions stratégiques du parti.
Le Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS), formation politique de Me Séraphin Ndaot Rembogo, l’actuel président du Conseil national de la démocratie (CND), vient de subir une défection dans ses rangs, celle de Jean-Jacques Igambas.
Le membre du bureau national du PDS motive sa démission par le climat de défiance instauré vis-à-vis de lui depuis quelques mois. «En dépit de mon implication aux différentes négociations dans lesquelles le parti était engagé et l’employabilité de quelques militants, je confirme qu’un comportement de méfiance s’est installé à mon encontre», a-t-il déclaré.
Il se plaint en outre de «l’attitude ouverte des responsables des structures du parti qui tiennent des réunions et mènent des actions sans m’associer ni m’informer». Pour Jean-Jacques Igambas, sa mise à l’écart s’est encore révélée lors de la «cérémonie de présentations des vœux à laquelle j’ai été volontairement écarté», a-t-il poursuivi. Toutefois, ce dernier assure avoir énormément appris aux côtés du président Séraphin Ndaot.
Parti de l’opposition, le PDS avait comme plusieurs autres formations politiques signé un pacte social avec Ali Bongo, afin de l’accompagner dans le cadre l’élection présidentielle de 2016.