Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Santé
Article
Santé

CHUL : La direction va se «débarrasser» des dépouilles abandonnées
Publié le samedi 15 fevrier 2020  |  Gabon Review
Dr
© Gabon Review par DR
Dr Marie-Thérèse Vane s’exprimant sur la reprise de l’alimentation au CHUL.
Comment


Le Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) a accordé un ultimatum aux parents et proches des disparus, dont les corps sont conservés depuis neuf mois à la morgue de l’hôpital, pour «identification et récupération» des dépouilles. Passé le 29 février, le CHUL va procéder à leur «inhumation à titre d’indigent».

Délaissés à la morgue du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) depuis le 25 juin 2019, les «corps identifiés et non identifiés» doivent être retirés avant la fin du mois. La direction générale de l’établissement sanitaire vient de fixer un ultimatum aux parents et proches des disparus, dont les identités ont été communiquées, avant d’inhumer les dépouilles.

«Les parents ou toute personne les reconnaissant ou à la recherche de leurs proches sont priés de se rapprocher de l’établissement pour identification et récupération des dépouilles, jusqu’au 29 février 2020», a conseillé la directrice générale du CHUL. «Passé ce délai, le CHUL se réserve le droit de procéder à leur inhumation à titre d’indigent», a prévenu Marie-Thérèse Vane.

Selon la direction générale de l’hôpital, cette mesure concerne les familles de plusieurs défunts. Il s’agit d’une ressortissante togolaise appelée Hélène, deux indigents identifiés comme Habourou Missounda et Davy Ntsoumoumbi. À cette liste s’ajoutent les corps du bébé Ibinga Mboumba, Magalie Nze et Marie Thérèse Nseghe. La dépouille d’un monsieur dont l’identité n’a pu être trouvée complète la liste.

L’abandon des corps dans les morgues est monnaie courante à Libreville. Régulièrement, les sociétés de pompes funèbres multiplient les communiqués invitant les parents des décédés à venir identifier et récupérer les dépouilles. Une situation pénalisante pour les sociétés de pompes funèbres, qui ont souvent recours à la municipalité pour des inhumations dans une fosse commune. Excédée par l’encombrement des chambres froides de la morgue du CHUL, Marie-Thérèse Vane a opté pour cette solution.
Commentaires

Dans le dossier

Santé
Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux


Comment

Comment