L’absence des parkings reste un problème préoccupant dans la capitale gabonaise.Il arrive que les automobilistes et les piétons se discutent la route rétrécie par des stationnements anarchiques, faute de parking. C’est la galère que vivent les deux acteurs de la route que sont les piétons et les automobilistes en premier.
Alors que certains fléaux qui tourmentent la société tentent d’être abolis, celui du manque de points de stationnement publics semble être négligé. Et pourtant cette absence de parkings publics en ville et aux abords des établissements scolaires ne cesse d’être décriée par les populations. Les trottoirs souffrent le martyr. Ce phénomène est observable chaque jour à Libreville et entraine des situations désagréables. Piétons et automobilistes se discutent parfois le passage.
Face à cette situation, de nombreux piétons sont voués au risque de se faire heurter en franchissant la chaussée pour frayer un passage.
« J’avais été percuté par le rétroviseur d’un véhicule, alors que j’essayais de me faufiler vu que le trottoir était saturé par des voitures stationnées » a témoigné un enseignant du Lycée National Léon Mba.
Ce phénomène alarmant d’absence de parkings publics est parfois à l’origine des grands embouteillages. C’est souvent à des instants stratégiques tels qu’en matinée, à midi et en fin d’après-midi, au moment de déposer ou récupérer les enfants dans les écoles que les trottoirs sont bondés de véhicules, allant jusqu’à stationner complètement sur la chaussée. « J’ai fait près de dix minutes pour passer le Lycée français Blaise-Pascal aux Charbonnages, et me voici là, dans l’embouteillage depuis plus de trente minutes à STFO de Rio » propos d’un particulier véhiculé.
Cette affaire suscite de nombreuses lamentations dans la société depuis plusieurs années déjà. Les autorités compétentes s’attarderont-elles, une fois de plus sur ce point pour finalement abolir ce fléau ?