Cinq jours après les travaux de la révision du Code du travail, les discussions sous forme de 3 commissions tripartites sont presque toutes terminées. Au sortir de la plénière de révision dudit code, le vice-président du patronat, Pierre Retenot Ndiaye a donné son point de vu.
Une discussion tripartite entre les employeurs, les travailleurs et les membres du gouvernement sous la tutelle du ministère du Travail et de l’Emploi s’est tenue dans le but de la révision du Code du travail.
Prenant la parole, le vice-président du patronat, Pierre Retenot Ndiaye a expliqué que « le Code du Travail est un instrument de régularisation des relations sociales entre les employeurs et les travailleurs sous l’arbitrage du ministère du travail et de l’emploi. 60% de ce code n’a pas été modifié. Un certain nombre l’a été pour tenir compte de l’environnement nouveau dans lequel, les entreprises et les travailleurs évoluent ».
Parmi ces changements, il y a lieu de compter des nouvelles formes de contrat de travail créé et sécurisé à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale(CNAMGS) pour les employés saisonniers ou journaliers.
Cette discussion tripartite a permis aux travailleurs de s’assurer que ce Code de travail sécurise et protège leurs emplois. Aux employeurs, il apporte plus de flexibilité et au Gouvernement, de créer des emplois et réduire ainsi la pauvreté.
« Ce Code va permettre une avancée au niveau des relations sociales ici dans les entreprises gabonaises et favoriser ce dialogue dont on parle tant et pour le patronat, nous sommes effectivement satisfaits des résultats auxquels nous sommes parvenus » peut se réjouir le vice-président du patronat, Pierre Retenot Ndiaye.