Reçus récemment par le ministre des Infrastructures, les techniciens de la Société autoroutière du Gabon (Sag), ont indiqué que les études qui aboutiront à la livraison de la Transgabonaise se poursuivent.
La Transgabonaise sortira-t-elle un jour des tiroirs ? Le ministre des Infrastructures qui a récemment reçu les techniciens de la Société autoroutière du Gabon (Sag) n’en doute pas un instant. «La Transgabonaise est un projet qui tient fortement au chef de l’État donc il s’est agi de recevoir la Sag pour étudier ensemble les modalités de mise en œuvre de ce projet», a déclaré Léon Bonda Balonzi.
Cette société de droit gabonais détenue par Meridiam et GSEZ SA a en charge la mise en œuvre de la Transgabonaise. Une route qui s’étend sur 780 kilomètres de linéaire, une route stratégique qui traverse Gabon d’est en ouest.
Selon le directeur général de la Sag, Alain Saraka, la Sag conduit des études pour poursuivre l’exécution des travaux et en vue de livrer le chantier dans les temps, conformément aux engagements pris. «Ce sont des études qui vont permettre de nous assurer que la route qui va être construite soit une route qui réponde aux standards internationaux», a-t-il dit.
Ces études passent par plusieurs phases, a précisé le ministre. «Quand on a un projet routier, on fait d’abord une étude préliminaire, après on fait une étude d’avant-projet sommaire, puis l’étude APD, donc avant-projet détaillé. Ces phases sont des phases incontournables. Et si l’étude n’est pas maîtrisée, il va sans dire qu’en face des travaux, on peut avoir de grosses surprises et les coups peuvent augmenter». Léon Bonda Balonzi veut s’assurer ces différentes étapes soient maîtriser pour construire, dans les délais et dans les coûts raisonnables, une route viable et durable.