Libreville, Il a fallu attendre que le courrier de la Présidence de la République lui soit adressé pour que le recteur de l’Université Omar Bongo (UOB) ouvre les yeux. Le mal est fait. Cette alerte est un ouragan, notamment prémonitoire de Marc Louis Ropivia.
Contrairement à l’histoire de notre administration, la démission d’un recteur vaut bien un spectacle désopilant. Où sont passés les picotements d’intellectuel, l’impression narcissique d’être la tête pensante d’exception ? On est tombé dans les abysses de traits réducteurs.
A l’en croire, notre institution mérite d’autres purges. Que dire de ce grand âge qui fout le camp dans des bêtisiers et des sarcasmes corrupteurs jusqu’à écrire là son dernier texte rectoral pour octroyer des faveurs que d’autres collègues ont vite fait de bruire le contenu. Fadaises.
Décidément son talent fou est apparu léger: l’homme qui a évité l’onction de l’exécutif via le conseil des ministres s’est retrouvé dans de mauvais draps. La pression que va lui mettre le ministre de l’Enseignement supérieur et le doigt accusateur des gens qu’il a déconsidérés ont fini par lui faire perdre son sommeil (du) de l'(in)juste.
L’homme qui peinait à prendre des initiatives orthodoxes pour gérer les 500 millions de francs du 50è anniversaire de l’UOB aura la lucidité de contredire ses contempteurs. Le recteur est un métier qui s’apprend. Plus un Recteur est expérimenté, meilleur il sera. Pourtant, il semble que cette vieille règle est tordue dans tous les sens. Qu’a-t-il fait de tous les pièges dressés sous ses pas ?
Le syndrome Marc-Louis Ropivia : avoir tort de croire qu’on gouverne l’université. En réalité, il ne sert que ses intérêts. Lorsqu’on n’a plus de conscience plus claire, il est urgentissime de rendre le tablier. En rageant ? Contre qui ? Il va devoir rendre des comptes !