Atelier de validation du rapport national Beijing +25: un nouvel élan pour la protection des femmes gabonaises

News

Société

Article

Société

Publié le mercredi 12 fevrier 2020 | Agence Gabonaise de Presse

© Autre presse par DR
Mme Prisca Koho épouse Nlend, Ministre de la Promotion et de l`Intégration de la Femme au Developpement

Le ministre de la Promotion et l’Intégration de la femme au développement, chargé des violences faites aux femmes chargé de suivi de la Stratégie d’Investissement humain et des solidarités nationales, Prisca Nlend Koho préside l’atelier de validation du rapport national Beijing +25 dans un hôtel au nord de Libreville. Cet atelier est l’occasion pour le Gabon de soumettre à l’étude aux experts présents le projet de rapport national sur les réalisations accomplies dans la mise en œuvre du rapport international Beijing +25 au niveau local. Cet atelier tiendra son épilogue demain.

Prisca Nlend Koho, ministre de la Promotion et l’Intégration de la femme au développement, chargé des violences faites aux femmes chargé de suivi de la Stratégie d’Investissement humain et des solidarités nationales a ouvert ce matin, l’atelier de validation du rapport Beijing +25. A cet effet, madame le ministre a rappelé que: «nous sommes réunis ce jour pour une ambition de justice évidente que nous partageons, celle de faire évaluer les causes des femmes». Cet atelier de validation du Rapport national «souligne l’engagement du Gabon à s’inscrire dans une démarche cohérente à promouvoir les droits des femmes et les engager davantage dans le processus de leur autonomisation», a-t-elle déclaré.

De même, cette rencontre sert de plateforme d’évaluation par les différents acteurs présents du projet de rapport sur la performance du Gabon dans le domaine du genre. «Il s’agit donc pour vous en tant qu’experts, d’évaluer sans complaisance les performances du Gabon, dans les 12 domaines critiques visés par le questionnaire», souligne Mme Nlend Koho. A cet effet, le Gabon «s’appuie sur des instruments juridiques et institutionnels qui prédisposent au maintien et la consolidation, entre autre du principe de parité entre les hommes et les femmes». D’où, «la Loi n°1/2018 du 12 Janvier 2018, qui favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux ainsi qu’aux responsabilités politiques et professionnelles».

C’est dans la même perspective que Keita OHASHI, représentant résident du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) au Gabon rappelle que: «le Gabon a ratifié l’ensemble des Conventions internationales relatives aux droits de l’Homme notamment la Déclaration universelle des droits de l’homme, la Convention sur l’Elimination de toutes les formes de Discriminations à l’Egard des Femmes (CEDEF) en 1983, la Conférence internationale sur la Population et le Développement de (CIPD) en 1994, le Programme d’action de Beijing de 1995, le Sommet Mondial sur le Développement Social en 1995, les OMD et enfin les ODD en septembre 2015».

Toutefois, «au-delà la ratification de tous ces traités et conventions, il faut reconnaitre au Gabon le fait d’avoir initié des actions concrètes pour favoriser la mise en œuvre de ces instruments au niveau national pour réduire, voire éliminer les inégalités et disparités défavorables», a précisé M. OHASHI.

En dépit des actions entreprises, madame le ministre a tenu à rappeler qu’ «un nombre aussi important d’actions reste à mener» à l’exemple de la loi spécifique portant prévention et répression des violences basées sur le genre actuellement en examen instruit par M. Nkoghé Békalé, Premier ministre gabonais.

Selon madame Prisca Nlend Koho, ministre de la Promotion et l’Intégration de la femme au développement, chargé des violences faites aux femmes chargé de suivi de la Stratégie d’Investissement humain et des solidarités nationales, «les conclusions des travaux permettront à notre pays de produire à l’instar des autres Etats membres, un Rapport national Beijing +25 et de pouvoir le présenter au mois de mars prochain, à la tribune des Nations unies à New York au cours la 64è session de la Commission de la condition de la Femme»

Commentaires

Dans le dossier

Activités de la Société Civile

Sondage

Nous suivre

Nos réseaux sociaux