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Quid de la taxation du transport des marchandises dans le Woleu-Ntem
Publié le mercredi 12 fevrier 2020  |  Agence Gabonaise de Presse
Joël
© Autre presse par DR
Joël Ogouma, le directeur général des impôts
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Le gouverneur de la province du Woleu-Ntem (nord), Joël Ogouma, a mis de l’ordre sur la taxation du transport des marchandises dans le septentrion, la semaine dernière à Oyem, le chef-lieu provincial, en interdisant, entre autres, la réduction du nombre de postes de contrôle, a appris l’AGP.

Au cours d’une réunion tenue dans les locaux du gouvernorat de province, destinée à dresser l’état des lieux, à poser un diagnostic et à définir des mesures pratiques propres à ramener la sérénité pour la poursuite des activités commerciales dans le septentrion, et à la lumière des différents exposés, la première autorité provinciale a mis en place des commissions départementales chargées d’examiner et de proposer des solutions concrètes.

C’est ainsi que lors de la plénière, les différentes commissions ont fait des recommandations; dont la réduction significative du nombre de postes de contrôle sur l’ensemble des trois départements impactés, par regroupement des services en postes fixes; la réduction des taux de prélèvement de la taxe sur le transport des marchandises consentis par les conseils locaux; les prélèvements légaux et l’opportunité des administrations génératrices de revenus à développer des mécanismes motivants liés aux missions de recouvrement.

Les participants à ce tour de table ont en outre incité les commerçants à s’organiser et à s’exprimer dans un cadre légal; à organiser une rencontre de haut niveau entre les différents services techniques concernés par la question du transport des marchandises, en vue de clarifier les missions dévolues à chaque administration.

Il a été en outre préconisé la mise en place de trois numéros verts, à raison d’un par département et géré par le Conseil départemental, ainsi l’intensification par les responsables des services incriminés, de la sensibilisation auprès de leurs agents de terrain.

Il a également été expressément rappelé le principe que les forces de défense et de sécurité ne perçoivent aucune taxe aux différents postes de contrôle, en dehors des infractions et délits dûment constatés.

«Les recommandations ci-dessus ont pour objectif de ramener la sérénité et de garantir le vivre-ensemble pour le bien-être des populations, si cher au chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba», a insisté le gouverneur du Woleu-Ntem. Lequel a mis en place un comité de suivi des mesures arrêtées comprenant les autorités locales, les présidents des conseils locaux, les chefs de corps des forces de défense et de sécurité, ainsi que les responsables des services administratifs, en vue d’évaluations périodiques.

Ont pris part à cette importante réunion, l’ensemble des autorités administratives des départements directement concernés par la question (le Woleu, le Ntem et l’Okano), les responsables des forces de défense et de sécurité, les présidents des conseils locaux et les responsables des services techniques, notamment le Commerce, la Douane, le Trésor, les Transports, la Cour des comptes, le Conseil gabonais des chargeurs et l’Agence gabonaise pour la sécurité alimentaire (AGASA).

Cette réunion, présidée par le gouverneur du Woleu-Ntem, fait suite à un mouvement d’humeur observé par les commerçants, et dont la conséquence est la pénurie de denrées alimentaires. Ils dénoncent notamment le nombre abusif de postes de contrôle et de taxes sur le transport des marchandises. Sur le tronçon Meyo-Kyè/Eboro-Bitam- Oyem- Mitzic jusqu’à la limite Woleu-Ntem/Moyen-Ogooué, d’une distance d’environ 250 km, on dénombre plus d’une quarantaine de postes de contrôle. La palme d’or revenant à la police et ses démembrements, à la gendarmerie et à la douane, en plus d’autres services comme l’AGASA, le service phytosanitaire et les conseils locaux.
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