Le Transgabonais était au cœur d’une récente séance de travail à Libreville, entre le ministre des Transports et l’Agence française de développement (AFD). Ce bailleur de fonds finance la réhabilitation du chemin de fer à hauteur de 216,4 milliards de francs CFA.
À l’origine de la fréquence élevée de déraillements de train ces dernières années, le mauvais état de la voie ferrée inquiète. Dans le cadre de la réhabilitation du Transgabonais, le ministre des Transports a récemment reçu à Libreville, une délégation de l’Agence française de développement (AFD).
«Il a été question de voir ce qu’il y a lieu de faire pour que les travaux avancent. Nous avons compris qu’il fallait mettre en place, très rapidement, un projet de pilotage qui va gérer ce projet dans toutes ces composantes», a déclaré le ministre des Transports au micro de la télévision Gabon 1ère. «Dans l’immédiat, nous avons convenu de faire une réunion avec tous les acteurs concernés, notamment le ministère, la Société d’exploitation du Transgabonais et l’Agence de régulation de transport ferroviaire», a affirmé Léon Bounda Balonzi.
Couvrant la période 2016-2022, le projet de réhabilitation du Transgabonais, financé par l’AFD, se chiffre à plus de 216,4 milliards de francs CFA. Le Transgabonais joue un rôle central dans la diversification de l’économie gabonaise, notamment par le soutien au développement de secteur minier, le secteur métallurgique naissant ainsi que le secteur bois. C’est également une composante importante de l’aménagement du territoire, qui permet notamment d’éviter l’enclavement des régions intérieures.
En l’état actuel, l’exploitation du chemin de fer n’est pas optimale, en raison de la vieillesse de l’outil (rails, ponts, traverses). À cette situation s’ajoute l’existence de zones instables, qui se gorgent d’eau pendant la saison des pluies et déstabilisent la voie ferrée. Ces zones occasionnent des ralentissements du trafic en saison des pluies, ainsi que les déraillements.