Les pêcheurs industriels et artisanaux et le directeur général des Pêches, Micheline Schummer ont signé récemment un cahier des charges en vue de mieux régulariser l’activité des pêcheurs industriels et artisanaux au Gabon.
La signature du cahier des charges entre le directeur général des Pêches et les pêcheurs s’est faite en présence du ministre de la Pêche, Biendi Maganga Moussavou. En droite ligne avec le Code des Pêches, le document contractuel consigne les engagements réciproques de chaque partie.
Pour les pêcheurs, il s’est agi de mettre en avant les difficultés auxquelles ils font face afin de leur permettre de mieux exercer leur activité. « Nous n’exportons pas nos produits, nous approvisionnons le marché et nous avons besoin des enquêteurs pour connaitre l’évaluation de chaque année. Nous rencontrons beaucoup de problèmes, trop de contrôles à l’eau. On ne comprend plus, on a plus de sept contrôles à l’eau », a fait savoir le représentant des pêcheurs, Rigobert Kouassi.
A travers ce cahier des Charges, les autorités disent pour leur part vouloir assurer la sécurité des activités de pêche et le devoir des pêcheurs de ne pas se livrer à la pêche dans les aires marines protégées, et à proscrire les opérations et trafics illicites.
« Nous avons introduit le fait qu’il y aurait désormais pour les pêcheurs artisanaux des traqueurs qui sont des balises, qui leur permettront de savoir s’ils sont dans les zones de pêches où la pêche est interdite, et qui nous permettront à nous, administration, de savoir s’ils ont commis des infractions », a précisé le ministre de la Pêche, Biendi Maganga Moussavou.
Le cahier des charges rappelle toutes les dispositions législatives et règlementaires qui encadrent l’exercice de la pêche, l’ensemble des principes que doivent respecter les pêcheurs, et les obligations de l’administration.