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Torture présumée sur Justin Ndoundangoye et Patrichi Tanasa : Le procureur de la République dément
Publié le dimanche 9 fevrier 2020  |  Agence Gabonaise de Presse
André
© Autre presse par DR
André Patrick Roponat, procureur de la République près le Tribunal de première instance
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Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville a organisé un point de presse, ce vendredi, pour démentir les supposés actes de torture sur Justin Ndoundangoye et Christian Patrichi Tanasa, à la prison centrale de Libreville. André Patrick Roponat dit s’appuyer sur des examens médicaux et des témoignages recueillis auprès des intéressés eux-mêmes. Pour le maître des enquêtes, les avocats des prévenus cherchaient simplement à émouvoir l’opinion, et à discréditer la Justice gabonaise.

Contrairement aux affirmations de leurs défenses respectives, les supposés actes de torture sur Justin Ndoundangoye et Christian Patrichi Tanasa, à la prison centrale de Libreville, «ne sont pas formellement établis, et les événements déroulés ne se sont pas déroulés». C’est l’information livrée ce vendredi après-midi par le procureur de la République près du tribunal de Libreville, André Patrick Roponat, au cours d’un point de presse tenu dans ses locaux.

Après ces dénonciations faites le 30 janvier et le 5 février derniers, le maître des enquêtes dit avoir diligenté une enquête, laquelle révélera finalement le caractère «mensonger» des dires des avocats. «A l’issue des examens médicaux et des enquêtes menées au sein de la détention, un rapport a été transmis à madame le ministre de la Justice. Il ressort de ce rapport que les faits dénoncés par les avocats de messieurs Patrichi Christian Tanasa et Justin Ndoundangoye ne sont pas formellement établis et que les événements décrits ne se sont pas déroulés. Cela est notamment attesté par les résultats des examens médicaux pratiquées sur les victimes présumées et par les témoignages recueillis auprès des intéressés eux-mêmes et des autres détenus», a déclaré le procureur.

Et de poursuivre : «En conséquence, le ministère de la Justice, Garde des Sceaux, tient à mettre fermement en garde toutes les personnes, y compris les avocats des personnes incarcérées quant aux dérives actuellement observées et à la diffusion d’informations mensongères dans le but de créer l’émoi au sein de la population et de ternir l’image de la Justice et des services pénitentiaires. Elle tient à rassurer l’opinion nationale et internationale et surtout les familles de toutes les personnes incarcérées dans les prisons du Gabon sur son engagement ferme à veiller à la sécurité et à l’intégrité physique de tous les détenus».

Sur un tout autre plan, André Patrick Roponat a fait le bilan des personnes interpellées au sortir des événements malheureux des jeudi 23 et vendredi 24 janvier derniers, suite à la psychose née des enlèvements présumés d’enfants au Gabon. Bilan à ce jour : 203 personnes déférées, pour 128 mises hors de causes, 47 placées sous mandat de dépôt, et 27 personnes contre qui les enquêtes vont se poursuivre.

Ce vendredi 7 février, s’est tenue la deuxième audience de flagrant délit liée à ces événements. Laquelle a vu, entre autres, 2 personnes condamnées à 45 jours d’emprisonnement dont 30 assortis d’un sursis et à 25 mille francs CFA d’amende. Deux autres affaires ont enfin été mises en délibéré, pour décision à intervenir le 14 février 2020.

Freddy Eyogue
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