Au regard de l’ampleur sans cesse grandissante que prend ce phénomène, il y a lieu de cerner tous ses contours, aussi bien théoriques que pratiques, ainsi que les causes multiples débouchant sur ces déviances dangereuses.
Dernièrement à Tchibanga, au collège La-Réussite, l’élève G.Z.M. a poignardé mortellement son condisciple Obiang Ntoutoume Nguema. Le drame s’est produit dans l’enceinte même de l’établissement.
Cet incident dramatique vient s’ajouter à plusieurs autres, caractéristiques de la violence en milieu scolaire. Cette problématique dont la récurrence n’a eu de cesse d’inquiéter aussi bien les pouvoirs publics que les parents et les organisations non gouvernementales est loin d’apparaître comme un épiphénomène. Bien au contraire. Au regard de l’ampleur que prend chaque jour ce phénomène, il y a lieu de cerner tous ses contours, aussi bien théoriques que pratiques, ainsi que les causes multiples qui débouchent sur ces déviances dangereuses.
Pourtant, l’on ne saurait dire que le gouvernement et les partenaires que sont les ONG n’ont pas pris à bras-le-corps ce problème épineux. Des campagnes de sensibilisation ont été menées dans divers établissements scolaires pour interpeller les différents acteurs de l’éducation sur l’impératif des mesures à prendre pour briser ce cycle infernal de violences auquel s’en donnent les élèves.
Il est donc temps que la réflexion sur ce sujet brûlant puisse produire des mesures d’autant plus rassurantes que la quiétude du milieu éducationnel a cédé la place à la terreur, source de démotivation et d’échec dont les premières victimes ne sont autres que les élèves eux-mêmes.