Quel est le mot d’ordre du conseil des sages ou de la commission de discipline du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) ? Il n’y a eu que motus cousu !
L’instance en charge de la matière au lieu de jouer la prudence indéfiniment doit préciser la position de cette instance et opérer un changement de paradigmes après avoir fait état des lieux des situations. Ça devait être le préalable à toutes les autres promotions.
Eric Dodo Bounguendza éprouve une gêne à se prononcer sur les différentes personnalités rattrapées par l’opération scorpion. Transformer les interrogations multiples entendues dans les coulisses du secrétariat du parti en véritable couperet.
“Tout camarade privé de sa liberté, fût-il de façon momentanée, n’exerce plus ses responsabilités au sein du PDG, en attendant que la justice se prononce.
Est-ce symptomatique d’une fermeté ou d’une réponse à ce déficit de communication ? L’une des premières missions des secrétaires adjoints, c’est aussi de veiller au grain. Et le bon grain incarne une certaine logique orthodoxe.
C’est sans vernis d’ultraconservateur que l’on s’abrite pour une nouvelle configuration des gens épris de loyauté, de probité et de militantisme sur des ressorts du slogan de régénération et de revitalisation”.
Les camarades privés de liberté sont sous le coup des enquêtes judiciaires. Rien de plus à se mettre sous la dent. Le PDG s’en remet à la justice. Les camarades privés de liberté ont tout le loisir de se faire entourer des avocats capables de les faire sortir de cet enfer où seul le verdict est attendu pour les disculper ou le contraire.