Les anciens députés, membres de la 12e législature de l'Assemblée nationale, ont récemment observé un mouvement d'humeur. Ces derniers sont très remontés. Ils réclament purement et simplement le paiement de leurs frais de cabinet.
On se souvient que pour calmer l'ire de ses anciens collègues, Faustin Boukoubi avait promis l'année dernière d'apurer cette dette qui, selon les intéressés, représente 5 mois d'impayés. À en croire l'un d'eux, l'actuel président de la Chambre des députés avait promis de réparer, à moyen terme, ce préjudice.
Seulement, près d'un an après, soutiennent-ils, le statut quo prévaut. Lassés d'attendre la concrétisation de ladite promesse, les anciens parlementaires ont donc décidé d'entreprendre, dernièrement, un mouvement d'humeur. Objectif : faire bouger les lignes. Pour une longue attente que les devanciers des parlementaires de l'heure perçoivent comme un manque de respect à leur égard.
Face à cette situation, Faustin Boukoubi affirme que "des efforts considérables ont été consentis quant à ce dossier". En dépit du fait que, souligne-t-il, "la disponibilité de la trésorerie n’est nullement du pouvoir du président de l’Assemblée nationale". Non sans déplorer : "Ce n'est vraiment pas juste que les efforts réalisés en leur endroit ne soient pas reconnus à leur juste valeur. On peut comprendre leur détresse, à l'instar d'autres anciens agents de l'État, et même des fonctionnaires encore en activité dont la situation administrative est gelée par les mesures d'austérité. Cependant, cela ne justifie pas qu’ils diffament un innocent, qui n'est pas à l'origine de leurs arriérés des années 2016 à 2018 et qui de surcroît ne gère pas la trésorerie de l’État, le faisant passer comme responsable de leur situation."