Les usagers pourront bientôt circuler sur du bitume de qualité au PK 80 de Libreville, dans la zone où la circulation était devenue impossible sur la Nationale 1.
La solution d'urgence mise en place pour répondre au problème du bourbier survenu sur la route de Kango en novembre 2 019 approche peu à peu de sa phase finale. Tout au long de ce tronçon, véritable cauchemar pour les automobilistes il y a quelque temps, de gros engins de l'entreprise Colas s'emploient en ce moment à y étaler du gravier.
Malgré le déroulement de ces travaux, la circulation n'est pas perturbée. Hormis le ralentissement que cette situation engendre - un fait classique sur tout chantier routier -, aucun autre problème n'est à relever. Les conducteurs respectent l'ordre de passage que leur imposent les ouvriers chargés d'alterner la circulation.
Cependant, rien ne garantit, pour l'heure, que le problème de la route de Kango sera entièrement résolu. Sur le tronçon Ntoum-Kango, de gros trous ralentissent encore la circulation sur un trajet que les voitures peuvent parcourir en 30 ou 45 minutes. Aussi, en plusieurs endroits où le bitume a complètement disparu, le risque d'un autre bourbier géant n'est-il pas écarté, les mois de mars et avril étant très pluvieux.
Fin novembre 2019, la zone du PK 80 avait profondément marqué l'opinion pour son état lamentable. Des images de véhicules bloqués dans la gadoue avaient fait les choux gras des réseaux sociaux. De nombreux voyageurs y avaient passé des heures pénibles des jours durant. Sans oublier les corbillards, dont la progression était stoppée par la longue file de voitures formée du fait de cette très forte dégradation de la voie.