Île Mbanié : Ali Bongo et Mborantsuo font le point

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Publié le lundi 3 fevrier 2020 | Gabon Review

© Autre presse par DR
Ali Bongo Ondimba et Marie-Madeleine Mborantsuo font le point de l’actualité

La présidente de la Cour constitutionnelle a été reçue le 31 janvier par le chef de l’État. Marie-Madeleine Mborantsuo qui a rappelé à Ali Bongo la nécessité de respecter la Constitution, a également évoqué la reprise des négociations entre le Gabon et la Guinée équatoriale sur l’Île Mbanié.

Quelques jours après la rentrée solennelle de la Cour constitutionnelle, Marie-Madeleine Mborantsuo s’est rendue à la présidence de la République où elle a été reçue par le chef de l’État. Ali Bongo et son invité ont examiné les questions liées au fonctionnement de cette haute juridiction chargée de veiller au «strict respect de la loi fondamentale». Dans cette optique, la présidente de la Cour constitutionnelle a rappelé la nécessité de prendre des textes dans des délais raisonnables tels que l’impose la Constitution.

«Il vous souviendra que dans mon discours de circonstance, la Cour avait tenu a rappelé que lorsque la Constitution prévoit la prise d’un certain nombre de textes fondamentaux, parmi lesquels les lois organiques, les instances compétentes, notamment le gouvernement ou le Parlement, ces instances ont le devoir de faire prendre ces textes dans les délais raisonnables parce que la Constitution a été revisitée en janvier 2018 et jusqu’à ce jour un certain nombre de textes restent encore inexistants», a déclaré Marie-Madeleine Mborantsuo, à l’issue de l’audience.

Selon elle, l’audience a également permis d’évoquer le différend entre le Gabon et la Guinée équatoriale concernant l’Île Mbanié. Le principal point, a précisé la présidente de la Cour constitutionnelle a trait à la reprise des audiences relatives à ce différend frontalier, «parce que les instruments de ratification du compromis entre les deux pays, ont été notifiés aux Nations unies il y a quelques mois », a-t-elle expliqué. Lors de la Cop 22, Ali Bongo et son homologue équato-guinéen avaient réaffirmé leur volonté de régler ce litige via la Cour internationale de justice, dans le respect et la confiance mutuelle.

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