Libreville – La conférence placée sous le haut patronage de la première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, sous l’égide de la Banque mondiale veut proposer des pistes de solution pour encourager la femme africaine à l’autonomisation.
Sous le thème “Femmes défis et opportunités pour l’autonomisation économique en Afrique Centrale et de l’Ouest”. Trois premières dames ont représenté respectivement leur pays : le Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, la République démocratique du Congo (RDC), Denise Nyakeru Tshisekedi et le Burkina Faso, Sika Kabore. Des délégations de 14 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre pour parler du développement d’un pays et mettre fin à la pauvreté extrême.
Le soutien des politiques et des programmes de promotion de l’autonomie économique des femmes a permis de pondre un rapport circonstancié du Groupe de la Banque mondiale, comme base des données durant les deux journées (30 et 31 janvier 2020). Pour le directeur des opérations de la Banque mondiale, Abdoulaye Seck, ce rapport “examine les lois entravant les opportunités économiques des femmes dans 190 économies en Afrique de l’Ouest et du Centre”.
Du coup, la volonté des décideurs à faire de la parité des genres une réalité sur le continent connaît des avancées significatives. Le continent africain possède l’un des taux les plus élevés de participation des femmes au marché du travail si bien que l’emploi précaire reste la norme.
Pour la première dame du Gabon, son engagement dans les initiatives de promotion des droits de la femme, c’est la Fondation éponyme qui booste l’autonomie et l’émancipation de la gent féminine. “Il est temps de ne plus discourir, mais d’agir”, martèle Sylvia Bongo Ondimba, pour qui “agir pour l’égalité des genres, c’est ainsi construire et transmettre le plus grand des pouvoirs : celui de la confiance”.
Le constat. Les résultats sont là concernant la Décennie de la femme 2015-2025 pour faire que nombre d’inégalités disparaissent. L’épouse du chef de l’Etat s’est appropriée cette pensée de Simone de Beauvoir : “N’oubliez jamais qu’il suffit d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes, votre vie durant”.
Des échanges qui se sont poursuivis vendredi avec des panels pour examiner le cadre juridique et lui trouver un emploi afin de créer une entreprise en vue d’accompagner la femme vers l’autonomisation.