C'est l'objet principal de la conférence de haut niveau de deux jours qu'accueille Libreville depuis hier. Placée sous le haut patronage de la première dame, Sylvia Bongo Ondimba, cette rencontre, sous l'égide de la Banque mondiale, entend trouver des pistes de solution pour un meilleur accompagnement économique de la femme africaine.
La Banque mondiale a procédé, hier, au Radisson Blu de Libreville, au lancement régional de son rapport "Les femmes, l’entreprise et le droit 2 020'' publié le 14 janvier dernier. Sous le thème " Femmes défis et opportunités pour l'autonomisation économique en Afrique centrale et de l'Ouest", cette conférence internationale dédiée à la gent féminine d'Afrique, réunit trois premières dames : celles du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, de la République Démocratique du Congo (RDC), Denise Nyakeru Tshisekedi, et du Burkina Faso, Sika Kabore. Ainsi que des délégations de 14 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Une mobilisation continentale qui témoigne, selon les organisateurs, de l’importance accordée à l’égalité homme-femme et à l’autonomisation de la femme, dans le cadre du développement économique d’un pays, afin de mettre fin à la pauvreté extrême et à promouvoir une prospérité partagée.
Occasion pour la ministre gabonaise de la Promotion et de l'Intégration de la femme au développement, chargée de la Lutte contre les violences faites aux femmes, Prisca Koho-Nlend, de vanter les efforts du Gabon dans l'amélioration du cadre de vie des femmes. Pour elle, " l’engagement des plus hautes autorités gabonaises pour accélérer les progrès en faveur de l’autonomisation de la femme est traduit dans les faits par les projets et les actions menées par le ministère dont j’ai la charge".