Après avoir enregistré une baisse d'activité, le Projet Graine est sur le point d’amorcer une nouvelle dynamique. Grâce au financement de la Banque africaine de développement (Bad), à hauteur de 64 milliards 685 millions sur une durée de 5 ans. L'État doit apporter une contrepartie de 11 milliards 415 millions de francs, représentant 15% de l'enveloppe globale. Soit 76 milliards 100 millions de francs.
Le coordinateur général Calixte Mbeng et son staff se sont rendus mardi 28 janvier dernier, au siège de l’Unité de coordination du projet (UCP), à la station piscicole de STFO, afin de s'imprégner de ce dossier. Pour le coordonnateur de l’UCP, Rubain Goda Tsoubou, le budget annuel, le plan de travail et celui de passation des marchés ont déjà été transmis à la Bad pour approbation. "Nous sommes présentement en train de peaufiner la première mission de terrain, qui nous permettra de sensibiliser tous nos partenaires techniques à la mise en œuvre du projet au niveau des six provinces. Le Woleu-Ntem et la Ngounié étant les provinces pilotes", a-t-il précisé.
Ainsi, selon les gestionnaires, ce projet Graine va toucher près de 635 687 personnes et permettra l’installation de 500 entrepreneurs agricoles, grâce au Fonds de développement agricole de 2 milliards 200 millions de francs, qui sera issu du projet. Ce fonds devra être élargi aux acteurs de l’élevage et de la pêche, ainsi qu’aux producteurs, transformateurs et autres commerçants.