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Opération Scorpion : La compagne de Brice Laccruche gardée à vue
Publié le vendredi 31 janvier 2020  |  Gabon Review
Brice
© Autre presse par DR
Brice Laccruche Alihanga, Directeur de cabinet d’Ali Bongo
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Au cours d’une conférence de presse le 29 janvier, l’avocat de Brice Laccruche Alihanga a annoncé que la compagne de ce dernier a été arrêtée.

La compagne de l’ex-directeur de cabinet d’Ali Bongo, poursuivi dans le cadre de l’Opération Scorpion, a été arrêtée. L’information a été donnée le 29 janvier par l’avocat de Brice Laccruche Alihanga. Ce dernier estime que «l’arrestation de certains proches, notamment la compagne de Brice Laccruche Alihanga et la mise en cellule (Ndlr. d’isolement) marquent bien la volonté de monter une marche de plus vers la violation des droits essentiels de ces personnes».

Si l’avocat ne s’est pas étendu sur l’arrestation de la compagne de Brice Laccruche Alihanga, certaines indiscrétions assurent qu’elle est gardée à vue à la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire (B2), depuis le 27 janvier. Sonia Minko est la mère de deux enfants de Brice Laccruche Alihanga. À en croire ces indiscrétions qui assurent qu’elle connaît un rayon sur les transactions financières de son compagnon, elle est soupçonnée d’avoir joué un rôle dans la destination de l’argent qu’aurait détourné ce dernier.

Déjà, depuis le 3 janvier, son frère aîné Raphaël Nzé Minko, présenté comme un receleur, est sous le coup d’un mandat d’arrêt international. Lors de la perquisition de son domicile le 6 décembre dernier, les forces de l’ordre y avaient découvert deux coffres forts incrustés dans le sol et contenant un peu plus de 250 millions de francs CFA.

Pour certains observateurs, l’arrestation de Sonia Minko est un moyen d’acculer Brice Laccruche dont les avocats ont d’ailleurs porté plainte en France contre X pour «détention arbitraire, violences volontaires et menaces de mort». Si la décision de la justice française est attendue sur la recevabilité ou non de cette plainte, Anges Kevin Nzigou a invité, lors de sa conférence de presse, «l’ensemble des décideurs à mettre un frein à cette escalade de violation des droits».
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