Le Centre des libéraux réformateurs (CLR) est sans aucun doute l'une des formations politiques qui, à ce jour, s'est élevée ouvertement contre les événements meurtriers de la semaine dernière.
En atteste, le communiqué (parvenu à notre rédaction), lu hier par son délégué général, Nicole Assélé. "Depuis des semaines, la quiétude de certains de nos villages et villes se trouve fortement perturbée par des rumeurs persistantes d'enlèvements ou de tentatives de rapt d'enfants, annoncées, abondamment relayées et amplifiées sur les réseaux sociaux", constate-t-elle pour le regretter. Avant d'ajouter : "En réponse à cette atmosphère de peur et de terreur, visiblement entretenue par des groupes d'individus s'employant à distiller dans le corpus social une psychose généralisée de nature à mettre à mal l'État de droit, est apparue une inclination à recourir à la constitution d'organisation d'autodéfense, ainsi qu'à l'exercice d'une justice populaire."
Face au seuil critique atteint, marqué entre autres pars des salles de classe vides, le CLR invite les gouvernants à faire preuve de fermeté. "Le CLR exhorte le gouvernement de la République à assumer pleinement ses responsabilités régaliennes, en garantissant à tous la sécurité des biens et des personnes et à permettre, sans délais, le retour de nos enfants dans leurs écoles respectives."
Dans la même foulée, le parti de Nicole Assélé fustige le libertinage et les autres dérives consécutives à l'utilisation des réseaux sociaux devenus pour ainsi dire un "tribunal populaire".