Une discussion est en cours depuis lundi entre le ministre de l’Education, Patrick Daouda Mouguiama, la fédération des parents d’élèves (FENAPEG), les syndicats de l’enseignement ainsi que les représentants des forces de l’ordre.
Pour le FENAPEG et les syndicats de l’éducation nationale, la psychose crée la semaine dernière suite à la diffusion de rumeurs sur une supposée vague d’enlèvements d’enfants à Libreville aurait eu un impact psychologique sur les enfants.
D’où la nécessité, selon eux, de reporter la reprise des cours en attendant que des mesures de sécurité soit prise aux abords des établissements.
Selon plusieurs sources, l’avancée des discussions seraient retardée par l’attitude de certains syndicats d’enseignants qui entendent profiter de l’occasion pour remettre sur la table un certain nombre de revendications corporatistes sans rapport avec la sécurité des élèves.
Pour rappel, vendredi 24 janvier dernier, suite à la diffusion de rumeurs sur une prétendue vague d’enlèvements d’enfants à Libreville, dans plusieurs quartiers populaires de la capitale, les habitants ont dressé des barricades, brûlé des voitures et lynché à morts deux innocents, accusés à tort d’être des kidnappeurs d’enfants.
Selon plusieurs sources au sein du ministère de l’Education nationale, un tiers des établissements scolaires, secteur public et privé confondus, sont ouverts depuis le début de la semaine à Libreville et de deux tiers sont restés fermés.