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Mouila : Les élus locaux face aux défis de la décentralisation territoriale
Publié le jeudi 30 janvier 2020  |  Agence Gabonaise de Presse
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Les travaux d’un séminaire de renforcement des capacités à l’endroit des maires et présidents des conseils départementaux de la province de la Ngounié (Sud), en collaboration avec la direction générale des collectivités locales, se sont tenus du 24 au 25 janvier dernier à Mouila, chef-lieu provincial, sur le thème «Les collectivités locales gabonaises face aux défis de la décentralisation : connaissances et appropriation des outils de bonne gouvernance ».

Facilité par le Projet de développement des infrastructures locales dans sa deuxième phase (PDIL 2), en partenariat avec le ministère de l’Intérieur, celui de l’Economie et des Finances, la Banque Mondiale, la Commission nationale des travaux d’intérêt public pour la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi (CNTIPPEE) et bien d’autres, ce séminaire a vu la participation des élus locaux des neuf départements de la province, des secrétaires généraux respectifs, ainsi que des responsables départementaux du trésor public en tant qu’auditeurs.

C’est le gouverneur Benjamin Banguebé Mayoubi qui a ouvert les travaux, assisté du directeur de la tutelle des collectivités locales au ministère de l’Intérieur, Hans Emerie Fabrice Dickarado, par ailleurs, chef de mission et du coordonnateur du PDIL2, Pierre Ybamba Mounanga. «Ce séminaire permettra aux maires et présidents des conseils départementaux d’acquérir des connaissances sur l’arsenal juridique et les bonnes pratiques régissant l’action des institutions locales dont ils ont la charge et de s’approprier les outils indispensables à une bonne gouvernance locale performante », a-t-il indiqué, faisant remarquer que « la promulgation de la loi organique nᵒ001/2014 du 15 juin 2015 relative à la décentralisation témoigne de la volonté des plus hautes autorités du Gabon de faire de cette délocalisation de la gestion administrative locale une réalité, en conférant à ces collectivités territoriales de larges pouvoirs et responsabilités nécessaires à l’amélioration des conditions de vie des populations».

Selon M. Banguebé Mayoubi, «le mandat précédent des élus locaux, a été, entre autres, marqué par la méconnaissance de cette loi organique (nᵒ001/2014 du 15 juin 2015 relative à la décentralisation), la mauvaise présentation des actes des collectivités locales, la non appropriation des dispositions légales en matière d’élaboration et d’exécution du budget, le non-respect de la procédure de passations des marchés publics locaux, ainsi que le manque d’efficacité du service public de ramassage des ordures ménagères ».

La mauvaise lecture des missions dévolues à certaines administrations centrales de l’Etat, concernées par la politique de décentralisation et des partenaires de développement, était aussi un handicap aux élus locaux de ne pas bénéficier entièrement de l’appui et des opportunités offerts par ces différentes entités dans la mise en œuvre de leurs projets.

Plusieurs thématiques ont été facilitées par des experts issus des ministères de l’Intérieur, de l’Economie et des Finances et de la mairie d’Akanda (nord de Libreville) à l’exemple du « Cadre juridique, réglementaire et institutionnel de la décentralisation», «La tutelle de l’Etat sur les actes des collectivités locales», «La gestion des actes administratifs locaux», «La planification de développement local», «L’élaboration d’un plan de développement local », «La gestion des personnels des collectivités locales », «Passation des marchés publics», «Gestion des déchets en milieu urbain».

A la clôture, des kits de communication mis également sur supports numériques ont été remis aux participants par le biais du secrétaire général de préfecture du département de la Douya-Onoye, Sosthène Boussougou Bawadi, lequel leur a demandé de s’approprier les connaissances apprises pendant ces deux jours de formation, afin que le service public soit garanti et durable au bénéfice des populations.

JPM/CSM
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