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Oyem : Vers un appui technique de la FAO aux pisciculteurs du Woleu-Ntem
Publié le mercredi 29 janvier 2020  |  Agence Gabonaise de Presse
Oyem
© Agence Gabonaise de Presse par DR
Oyem : Vers un appui technique de la FAO aux pisciculteurs du Woleu-Ntem
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Les pisciculteurs de la province du Woleu-Ntem (nord) vont bientôt bénéficier de l’appui technique de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), à travers des formations pratiques initiées dans le cadre d’un projet de coopération technique intitulé «Appui au développement de l’aquaculture commerciale intensive en zone péri-urbaine au Gabon», apprend-on mardi de source officielle à Oyem, le chef-lieu provincial.

«Nous venus en mission dans le Woleu-Ntem dans le cadre d’un projet de coopération technique de la FAO qui s’intitule ‘’Appui au développement de l’aquaculture commerciale intensive en zone péri-urbaine’’. Nous cherchons à améliorer les systèmes de production existants, c’est-à- dire les activités de pisciculture qui sont basées principalement sur la production en étangs ; et aussi à développer des systèmes plus intensifs en zone péri-urbaine pour le moment centrés sur Libreville, à travers l’aquaculture et les systèmes de production hors sol, qui permettent aussi de contourner les contraintes foncières en zones péri-urbaines dans des localités comme Libreville, Akanda et Owendo», a déclaré le chef de mission, Lionel Kinadjian, membre du Bureau d’études de la FAO pour l’Afrique centrale.

Selon le représentant de la FAO, cette mission, effectuée le week-end dernier dans le septentrion, vise à identifier des besoins pour bâtir des modules de formation qui correspondent réellement aux réalités et aux contraintes locales liées à l’activité aquacole. Lesquelles contraintes sont multiformes, allant notamment des infrastructures, de l’aménagement de sites et de bassins, jusqu’à l’accès à l’eau.

«Il y a surtout des contraintes sur des itinéraires techniques d’élevage, en particulier sur les intrants, les aliments de qualité, la semence de qualité pour développer la pisciculture ; et plus globalement les problèmes généraux sur la maitrise des itinéraires techniques d’élevage, qui font qu’on va conduire un élevage dans une perspective commerciale de rentabilité», a-t-il précisé.

Dans un premier temps, a poursuivi M. Kinadjian, la FAO va initier des formations ciblées sur les besoins qui vont permettre aux pisciculteurs d’améliorer les pratiques, avec toujours l’objectif d’accroître la production et les revenus.

«Nous sommes dans cette logique d’aquaculture commerciale ; et également à travers les essais pilotes qui seront effectués sur des systèmes plus intensifs, nous tirerons les enseignements et les conclusions, en vue de voir si effectivement ces pratiques sont techniquement et économiquement viables et trouver des partenaires pour développer ce système à plus grande échelle dans le Woleu-Ntem ou dans d’autres zones urbaines du pays», a-t-il soutenu.

Après cette mission d’identification des besoins et des contraintes, la formation va commencer assez rapidement. La FAO et la Direction générale des pêches et de l’aquaculture (DGPA) du ministère gabonais de l’Agriculture (…) vont développer des modules de formation, avant de revenir sur place dans un délai d’un mois environ, pour organiser ces formations à l’intention des pisciculteurs d’Oyem et de Bitam notamment.

En ce qui concerne l’état d’esprit chez les pisciculteurs locaux, le représentant de la FAO a déclaré qu’il y a beaucoup de courage du fait du caractère très difficile de cette activité et qui concerne notamment une tranche d’âge vieillissante. La solution qu’il a préconisée est d’attirer les jeunes dans l’activité, à travers des technologies plus modernes, comme justement ces systèmes d’aquaculture plus intensifs ; et surtout faire en sorte que l’activité nourrisse son homme, en générant des bénéfices lui permettant de vivre décemment.

Le Projet «Appui au développement de l’aquaculture commerciale intensive en zone péri-urbaine au Gabon» s’inscrit dans le cadre de l’initiative globale de la FAO sur la croissance bleue dans sa composante «Développement d’une aquaculture durable». Il contribuera à l’accroissement durable de la production halieutique nationale pour répondre aux objectifs de diversification de l’économie gabonaise et de sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Outre Lionel Kinadjian, la mission comprenait également MM. Boniface Kalende (Consultant FAO) et Christian Okouyi (Point focal de la DGPA).

JRBM
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