Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Société
Article
Société

Crimes rituels : Jean-Elvis Ebang accusé par la mère d’une victime de nourrir la psychose
Publié le mercredi 29 janvier 2020  |  Gabon Review
Jean-Elvis
© Gabon Review par DR
Jean-Elvis Ebang Ondo, président de l’Association de lutte contre les crimes rituels (ALCR)
Comment


Le président de l’Association de lutte contre les crimes rituels (ALCR) est accusé par Honorine Monabio, la mère d’une des victimes du phénomène des crimes dits rituels au Gabon, d’entretenir la psychose au sein de la population en publiant d’anciennes images et un témoignage d’elle datant de plusieurs années, qui n’ont aucun lien avec les rumeurs d’enlèvements supposés d’enfants relayées abondamment sur les réseaux sociaux ces derniers jours.

Si le week-end écoulé, à la faveur d’un point-presse à Libreville, Jean-Elvis Ebang Ondo avait assuré avoir recensé 10 cas d’enlèvement dans la capitale et à l’intérieur du pays, qu’il avait aussitôt assimilés au retour du phénomène des crimes dits rituels, une parente de victime en doute. Sur Radio Gabon, Honorine Monabio a en effet accusé le président de l’Association de lutte contre les crimes rituels (ALCR) de faire partie de ceux qui n’ont pas cessé d’entretenir la psychose au sein de la population ces derniers jours.

«[Je] dénonce le fait que les photos et mon témoignage refassent surface sur les réseaux sociaux par [la faute du] président de [l’ALCR], M. Jean-Elvis Ebang», s’est exprimée celle qui nie avoir perdu sa fille dans la vague d’enlèvements supposés d’enfants relayés depuis quelques jours sur la Toile.

Si Mme Mounabio a dit avoir fondé beaucoup d’espoir sur la marche organisée en 2011 par le président de l’ALCR, qui visait à dénoncer le phénomène des crimes dits rituels, 9 ans après, elle regrette. «Alors qu’on pensait qu’on aurait eu des solutions au niveau du tribunal, ce qu’il a fait c’est de nous utiliser, utiliser les photos de ma fille et mon témoignage sans m’en informer», regrette-t-elle.
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux


Comment

Comment