Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Politique
Article
Politique

Psychose : Moukagni-Iwangou accuse les artisans de la division
Publié le mardi 28 janvier 2020  |  Gabon Review
Jean
© Autre presse par DR
Jean de Dieu Moukagni-Iwangou
Comment


Si Jean de Dieu Moukagni-Iwangou estime que la peur des populations est légitime, il accuse ceux qu’il qualifie «d’artisans de la division» et appelle les populations à coopérer avec les forces de l’ordre pour le rétablissement de l’ordre.

Face à la psychose qui s’est installée à Libreville et qui gagne du terrain en province, du fait des enlèvements supposés d’enfants aussi bien dans la rue, les maisons qu’aux abords d’établissements scolaires, plusieurs hommes politiques gabonais et particulièrement ceux de l’opposition, donnent de la voix.

Lors de ses vœux de Nouvel An à ses frères d’armes, le 25 janvier, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, le secrétaire exécutif du parti Union et solidarité (US), s’est inscrit dans cette optique. «Martin Luther King disait que notre vie commence à s’arrêter le jour où nous gardons le silence sur les choses graves», a-t-il déclaré. Reconnaissant que le Gabon est traversé par une vague de «peur de l’enlèvement d’enfants», il a estimé que «cette peur est légitime pour les familles parce qu’elle touche à leurs enfants donc à leur avenir».

À juste titre, il ‘est associé à la peine de la famille du “petit Rinaldi”, enlevé il y a quelques semaines à Bitam, invitant par ailleurs ses ravisseurs à avoir un «supplément d’âme pour préserver la vie de cet innocent et assurer tout moyen, son juste retour à la maison de ses parents». Pour les autorités gabonaises, l’enlèvement de Rinaldi est le seul cas avéré à ce jour. Le secrétaire exécutif de l’US estime que la peur d’enlèvement d’enfants est «provoquée, recherchée et exploitée pour déstabiliser le pays». Dans un contexte de suspicion générale qui a fait des victimes, il assure que «la peur de l’autre devient la règle, la cohésion sociale et l’unité nationale deviennent désormais les cibles contre lesquelles travaillent ces artisans de la division».

«Patrick Obame Eyeghe, un paisible père de famille transportant son propre fils, et allant chercher ses autres enfants dans une autre école, a été battu à mort dans un quartier de Libreville où son malheur a été d’avoir une voiture noire. Un vieux cliché qui peut accabler plusieurs usagers, et surtout le fait de ne pas être connu dans ce quartier où il est prétentieux de penser que tout le monde peut connaître tout le monde», s’est-il indigné.

Jean de Dieu Moukagni-Iwangou et son parti marquent leur soutien au gouvernement et leur solidarité aux forces de défense et sécurité. Selon lui, elles devraient «assurer avec lucidité la protection des personnes et le retour à l’ordre public». Dénonçant un phénomène de grande confusion dans lequel «le peuple devient à la fois la malheureuse victime et le triste agresseur», l’US appelle les Gabonais à coopérer avec les forces de sécurité. Pour ce parti, cette coopération devrait faire en sorte que «la recherche de la vérité soit encadrée et que la sanction des auteurs soit distribuée selon la gravité de la faute».
Commentaires

Dans le sous-dossier