La question de la consommation des drogues et autres stupéfiants au sein des établissements reste d’actualité. Les chefs d’établissements, les enseignants et beaucoup d’élèves tirent la sonnette d’alarme pour mettre fin à cette pratique qui souvent, engendre les vives violences et entrainent des dégâts,sans oublier qu’ils participent à l’échec scolaire.
L’école est par excellence ce lieu où le savoir et la connaissance se côtoient au quotidien. Enseignants et apprenants restent les acteurs privilégiés de cet environnement élitiste. Bien dommage de constater que ce lieu est devenu un espace de violence dû parfois aux consommations des stupéfiants appelés généralement « kobolo ». D’après les observations et témoignages recueillis, ces produits ont des effets néfastes sur leurs consommateurs. « Il y avait une jeune fille qui avait dit avoir pris les kobolo sans le savoir. Après la prise, elle avait senti sa tête tournée et elle devenait très agitée, très violente » témoigne Lyska, une élève de Seconde au Lycée de S.
Selon certaines indiscrétions, les lycéens s’approvisionnent ces produits dans des « pharmacies par terre ». L’on voit des collégiens trainer avec des cigarettes en mains dans les couloirs des habitations et dans les encablures des établissements sans être inquiétés. C’est presque devenu une habitude pour beaucoup d’entre eux, affirme un enseignant, dépassé par les évènements. « Il y a ceux qui vendent. Et les vendeurs ont des potentiels consommateurs. Nous faisons de notre mieux pour freiner ce phénomène en sévissant les auteurs et coauteurs des faits, tout en appelant à la prise de conscience de certains d’entre eux », explique un autre pédagogue.
Les plaintes deviennent fréquentes. Elles sont légions à tel point, certaines administrations tiennent le coup et mettent les moyens pour lutter contre ce phénomène qui participe à créer la psychose au sein des lycées et collèges de Libreville et partant, de ceux de l’intérieur du pays. Le Gouvernement à travers son ministère de l’éducation avait tapé du poing sur la table pour aller en guerre contre la vente et la consommation de ces produits qui mettent en mal l’environnement éducatif.