Le président de l'Assemblée nationale, Faustin Boukoubi, a appelé ce vendredi 24 janvier 2020 à Libreville, le gouvernement gabonais à clarifier la situation relative aux enlèvements des enfants qui sévit depuis le 12 janvier dernier et à poursuivre les concertations sur la réforme du Code du travail à l'origine d'une grève générale depuis le jeudi 23 janvier écoulé.
Dans une déclaration rendue publique par son conseiller en communication Marinette Engonga épouse Mvè Ebang, le président de l'Assemblée nationale appelle le gouvernement à agir en prenant des mesures, en vue de mettre fin à la situation d'enlèvement des enfants qui défraie la chronique.
«Le président de l'Assemblée nationale exhorte le gouvernement à clarifier cette situation par une communication judicieuse et à prendre des mesures appropriées, en vue d'y mettre rapidement un terme, le bon déroulement des activités notamment les cours», a-t-elle déclaré.
Sur la grève générale dans les administrations parapubliques et privées déclenchée depuis le jeudi 23 janvier écoulé, l'Assemblée nationale suggère la poursuite des négociations.
«L'Assemblée nationale suggère au gouvernement de poursuivre les concertations utiles avec l'ensemble des parties prenantes à la réforme du Code du travail, dans un esprit constructif, de compréhension et de responsabilité. Notre pays étant engagé dans la voie de la relance économique et de l'émergence, ne peut s'offrir le luxe d'un climat social délétère», a-t-elle affirmé.
Dans cette déclaration, Faustin Boukoubi a rappelé que «la représentation nationale, soucieuse de la préservation de la sécurité et de la paix sociale, ne peut rester insensible ni aphone face à ces évènements préoccupantes qui affectent la quiétude habituelle des concitoyens».