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Le gouvernement convie les syndicats à une plénière tripartite d’examen de la réforme du Code du travail
Publié le dimanche 26 janvier 2020  |  Gabon Media Time
Madeleine
© Autre presse par DR
Madeleine Berre
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Réuni en Conseil interministériel ce vendredi 24 janvier 2020, le gouvernement s’est résolu à prendre la mesure de la grogne sociale qui pollue l’environnement socio-économique depuis quelques jours. Ainsi, entre autres décisions importantes annoncées au sortir de cette réunion, on notera l’organisation d’une plénière tripartite avec l’ensemble des syndicats signataires du mot d’ordre de grève le jeudi 16 janvier 2020.
Tendu, voire délétère! Tels sont les mots qui résument le mieux le climat socio-économique actuel. Alors que le gouvernement avait annoncé en fanfare qu’un accord avait été trouvé avec les syndicats pour une suspension du préavis de grève déposé sur sa table le jeudi 16 janvier dernier, de nombreux syndicats parmi les plus influents du pays avaient déclaré ne pas « se reconnaître dans cette parodie ». Confirmant le mouvement, ces derniers avaient appelé leurs membres à manifester.

Face à cette situation, le gouvernement qui s’est réuni en urgence pour un conseil interministériel ce vendredi 24 janvier à Libreville, afin d’examiner les conséquences sociales consécutives au déclenchement du mouvement de grève d’avertissement, s’est décidé à réagir. Indiquant vouloir « préserver la paix sociale, la sérénité et la sauvegarde des intérêts économiques », il a décidé de l’organisation d’une plénière tripartite pour examen du projet de réforme du Code du Travail à partir du 3 février 2020.

Revendication majeure des syndicats à l’issue de leur assemblée, cette session plénière qui réunira patronat, employés et gouvernement, peut être considérée comme une première victoire. Face au gouvernement et notamment la ministre du Travail, de l’Emploi en charge du Dialogue social Madeleine Berre, l’ensemble des confédérations syndicales et syndicats autonomes signataires du préavis de grève du jeudi 16 janvier dernier, plaidera pour une meilleure révision d’un code jugé « cynique et esclavagiste ».
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