Accroître la contribution de l'or dans la formation du Produit intérieur brut (PIB) reste une préoccupation pour les autorités, si l'on s'en tient aux dernières instructions transmises par le président de la République, chef de l'État, Ali Bongo Ondimba, au directoire de la société chargée de gérer la participation de l'État dans le secteur minier.
Aussi revient-il à l'actuel manager de la Société équatoriale des mines (Sem), David Ossibadjouo, de "missionner un cabinet reconnu pour mener une étude sur le développement de l’industrie de l’or au Gabon, en s’inspirant des modèles de réussite du Ghana et du Mali".
Le staff management de la Sem doit aussi "former un partenariat avec l’AFC (Africa finance corporation), pour la réalisation d’une carte géologique exhaustive, afin d’identifier la localisation exacte des ressources minières''. Si la date du 10 janvier 2020 avait été retenue pour la mise en œuvre de ces deux mesures, l'effectivité de celle liée à la carte géologique est, quant à elle, fixée au plus tard au 20 avril 2020.
Au bout de la stratégie, les autorités gabonaises visent la diversification de l’économie et la création des emplois, le potentiel de la filière aurifère restant largement sous-exploité. À cet effet, le nouveau Code minier du 11 juin 2019 permet de clarifier les règles de l’exploitation minière, et de donner un cadre plus stable aux investisseurs.