Les commerçants de la capitale gabonaise et ceux du reste du pays sont souvent sommés de donner de l’argent au agents de la mairie en échange d’un ticket selon les dires des commerçants.
Les différents carrefours des quartiers de la ville sont transformés en petits marchés. Ces populations pour joindre les deux bouts se livrent au commerce à ciel ouvert avec tous les risques que cela encourent.Le constat est le même,des agents passent le matin et le soir collecter une somme pour la place qu’ils occupent, bien que ce soit en plein air.
"Nous ignorons même si ce sont vraiment les agents de la mairie puisqu’ils n’ont aucun badge ni numéro d’immatriculation" s’indigne une commerçante. Un autre d’ajouter "tous les jours, on nous prend le peu qu’on gagne, mais nous sommes toujours dans la rue.Il n’y a pas de marché pour nous ".
Les interrogations sont multiples.Les autorités compétentes se doivent de remédier à ce problème ; se plaint une commerçante. La fiabilité de ces agents et la construction des marchés appropriés serait avantageux pour ces pères et mères qui se battent pour apporter le pain quotidien à leurs familles respectives.